lundi 24 octobre 2005

Faire l'amour

Julie after 1960
Julie "après" a 27 ans
Cela fait longtemps que je voulais écrire sur ce sujet, mais je me demandais quelle mots employer pour ne pas apporter sur ce blog ceux qui s'y précipiteraient juste à cause des mots clés qu'ils cherchent. Mais une fois, il faut se décider.

On parle en France plus facilement de la plaisir de manger et boire que dans d'autres pays, que de ça, pourtant les autres pays, regardent les français, à tort, légers. Parce qu'on avoue qu'on aime vivre? Nous travaillons aussi avec passion, en France!

Passion et créativité.

Portrait of my husband 1960
Lui, "après" lune de miel
Faire avec passion, quoi que ce soit est une énorme plaisir et, comme une amie me le disait il y a vingt cinq ans de cela "on en a besoin".

Comme avoir des amis ou manger ou respirer? Pas tout à fait. Chaque plaisir est différent de l'autre, mais dans chacun il faut mettre tout pour qu'en tire le maximum de joie.

Il ne faut pas croire non plus que les célibataires ou divorcés vivent plus intensément que ceux mariés! Pas du tout d'après mon expérience. Même si on rencontre plusieurs autres et on experiment la variétée (quoique je ne l'ai pas fait que fort tard dans ma vie) cela ne vaut pas la régularité d'un lien unique, d'accord, marié ou non. Ni la chaleur qui pourrait rapprocher deux êtres qui sont (relativement) sures l'un de l'autre et se connaissent.

Les photos que je viens de scanner ce matin, mises sur ma site photo flickr, témoignent des bonheurs des époux satisfaits. Elles disent aussi, que déjà en 1960 je n'étais pas si mauvaise portraitiste. Et, si je regards le visage rayonnant de mon mari à l'époque, pas si mauvaise en autre choses non plus.

Alors, pourquoi était-il si souvent insatisfait, irité?



Peut-être l'insecurité. Il avait toujours peur que je pars, le laisse, ou alors tout simplement c'était sa nature? Il a fait lui aussi des belles photos de son épouse satisfait. Nous nous sommes beaucoup amusés en tirant des photos, dont la plupart nous ne montrions à personne. Mais nous avions raison de les faire. Des souvenirs innoubliables, des témoignages des moments heureux (qui passent trop vite) reste. Pourtant.

Pourtant, quinze ans après, nous nous entendions toujours aussi bien, au moins, au lit. Mais hélas, cela ne suffit pas non plus, et je ne pouvais plus supporter ses brusqueries et infidélités. Je me demande encore, si on est content, pourquoi va-t-on ailleurs aussi? Je ne comprends pas avec mon âme, même si mon raison dit "il avait besoin qu'on l'admire".

Cela c'est une grande problème: les femmes ou filles comme j'étais, on l'admire, leur perseverance, travail, honêteté, etc. Puis, une fois qu'on l'a comme amante ou épouse, on voudrait montrer, en le poussant vers le bas qu'on est plus... qu'elles. Que faire?

Mais reste que c'est dommage qu'on peut parler si facilement des crêpes qu'on a cuisiné et c'est tellement difficile d'aborder d'autres plaisirs si importants pourtant dans notre vie.

2 commentaires:

  1. J'ai beaucoup apprécié ce post! Merci de cette franchise, c'est rafraichissant et que de jolies photos du passé... Pensées...

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  2. Très belle note!
    je mets un lien dans mon "FilBlog"
    Merci

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