mardi 25 octobre 2005

Voilà mon "oeuvre"


Je n'ai jamais eu des tallents artistiques, mais j'aime jouer et experimenter. J'ai pris en photo les fleurs sur ma table (que vous avez pu voir d'ailleurs hier) et j'ai commencé à jouer avec en photoshop élements. Bien sûr, ce n'est pas une painture, mais ce n'est pas si mal que cela!

Dans le blog parent, plutôt "enfant", journal de jeunesse, j'arrive vers la fin. Encore deux jours, deux entrées, et c'est terminé. Ensuite, quittant la Roumanie définitivement, j'ai été séparé pendant sept ans de mes journaux. Prendre avec soi quique soit écrit à la main, c'était interdit

J'ai des lettres, échangés entre moi et mon mari (séparés par deux fois pour quelques mois) et que malgré nos différends futurs nous avons conservées. Je les avais retrouvée et traduite en français. Nous parlions et écrivions en roumain entre nous.

Mais se séparer de quelque chose fait toujours mal au coeur, même si on le veut, même si on le sait que c'est pour sauver notre peau, notre vie, notre âme.

Se séparer d'un journal, d'un pays, des amies, d'un homme qu'on avait aimé, des espoirs que nous avons eu.

Mon coeur est lourd de tous mes séparations. En général je n'y pense pas, je vais en avant. Mais ce matin, comme s'ils avaient tous tombé d'un coup sur moi. Voire aussi aujourd'hui, à côté, la fin de ma branche rouge et des fleurs jaunes, mes dernières photos reflètent ce que je sens.

Julie, mets la tristesse à côté, et réjouis-toi de cette "peinture" que tu as réussis à faire et qui a plu, au moins à une personne déjà! Rechauffe-toi avec ces fleurs jaunes curieuses. Un peu différentes de celles habituelles de cette époque de l'année.

7 commentaires:

  1. Quelles sont ces jolies fleurs que photoshop t'as permis de rendre si belles ? Cadeaux de tes visiteurs ou bien cadeaux que l'on se fait à soi-même.
    Trés joli tableau en tout cas.
    Sur ta note précédente, je vois que tu as la même reproduction de la liseuse que celle que nous avons à la maison, cadeau de notre fils à sa mère, il y a bien longtemps...
    Bon séjour à tes amis

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  2. Excusez ma franchise, Julie, mais je préfére à vos natures mortes les portraits si vivants que vos messages dessinent avec leur pointe d'accent. Ils reflétent tant de volonté d'exister qu'ils en deviennent malgré les peines un hommage à la vie.
    Que se commentaire ne vous chagrine pas et continuez de remuer nos émotions. C'est un plaisir que de vous lire.
    Bises

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  3. J'espère que tu vas continuer à nous raconter (même au travers des lettres éparses, que tu pourrais commenter selon tes souvenirs) la vie de cette jeune femme à laquelle nous sommes attachés!

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  4. Chère Julie
    Comme toujours, mon admiration pour ctte faculté de trouver la beauté et de t'emerveiller devant ces belles fleurs... Toutes ces choses qui tefont la vie belle..

    Bises
    A Samedi 29 ..
    Je te télephone dès que j'arrive à Paris

    Christine

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  5. André, les fleurs, dont je ne sais pas le nom, sont dans le poste de lundi.

    François, tu as tout à fait le droit de préférer mes portraits, ils sont effectivement meilleurs, c'est ma force, mais cela ne va pas dire que je ne m'essaies des fois vers autre voies. Je ne me fâche pas du tout des commentaires, qui disent sincèrement ce que chacun pense.

    Bien sûr, je vais continuer avec les lettres, mais peut-être dans un autre blog. Mais sans faire le trou même une journée, Coyote, je le promets.

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  6. Domage, personne ne m'a parlé comment il sent relativement a la fin des choses... dont je parlais dans cette note. Probablement, c'est un sujet douleureux.

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  7. Ce n'est qu'un petit cafard, Julie, pas un déchirement. Ton journal s'est enrichi de ta maturité. Nous l'avons partagé de nos commentaires. Il a vécu une seconde vie. Comme le proverbe le dit : à toutes choses, malheur est bon. Tu prends un nouveau départ, te lance dans une nouvelle aventure. C'est l'impulsion née de ce petit coup de blues.
    PS : Continue...

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