vendredi 9 décembre 2005

Les petits papiers

Quand on fouille dans les anciens papiers, on découvre des trésors enfuis, mais aussi des souvenirs qui frappent directement au coeur ou l'âme ou quelque part où cela fait fort mal.

J'ai pu pourtant jeter pleines des papiers dont je n'ai plus "besoin", mettre à côté des écrits, notes de moi que je reprendrais "peut-être", mais j'ai aussi fait un tas des "revoir, important!" qui fait un gros tas sur ma table de salon maintenant. A plus tard...

En attendant, je me suis attaquée à un coin de salon où j'ai laissé glisser des livres et revues: ce matin je vais continuer ce travail. Hélas, mon genou a protesté plusieurs fois cette nuit pour les peines que je lui avais infligé en me penchant, en l'utilisant comme rarement ces dernières temps. Peut-être, irais-je voir de nouveau un docteur, peut-être ce n'est pas seulement 'simple'.

Mais j'ai décidé de m'y mettre - c'est un très bon signe de mon état psychologique - et ne pas m'arrêter (même si c'est un travail de Cendrillon et même si je le fait à mon propre rythme). Je vais ranger tous les anciens trucs, qu'ils soient papiers, livres, revues, cahiers, notes. Leur trouver une place, qu'il soit un tiroir ou la poubelle ou avec d'autres "copains" similaires sur la biblioteque.

Je ne suis pas encore arrivée au bout, hier soir j'ai calé après huit heures de travail. C'était plus une épuisement "non physique" pourtant, j'avais trouvé quelque chose qui m'a obligé à m'enfuir dans un roman, dans la vie des autres. Heureusement, j'ai trouvé, dans les tas, un livre très bien écrit et même la nuit, quand mon genou m'a réveillé, j'ai continué à le lire, en ne le finissant que ce matin.

Peut-être, ce n'était pas "une chose" qui me faisait mal, juste l'énorme tas des notes prises sur divers sujets. Quelque fois, il m'arrive à être découragé et me demander "à quoi ça sert".

Bien sûr, cela n'impêche que je suis poussée et pas capable de m'arrêter à continuer, dans une direction ou autre et à chaque fois, prendre des notes. Que je relie, utilise ou non. Mais finalement, je pense que ce "rendez-vous" avec l'ancien moi qui m'a épuisée hier.
J'ai écrit ceci "en direct" au fil de la pensée, en ne sachant pas où cela va me mener, comme j'écris d'habitude dans mon journal. Je me demande si je dois changer le titre à "rendez-vous avec l'ancien moi" ou laisser le "bric et brac" titre original. Ou celui, de maintenant, mise juste avant sa publication.

1 commentaire:

  1. Ah Julie ! Comme je me reconnais dans ce que tu racontes là ! Mais c'est peut-être le lot des gens qui ont l'esprit vagabond ou qui accordent le plus d'importance à possible à toute chose. Le hic c'est que pour moi, je suis les deux en même temps... Mais je me console, parce que Darwin était très désordonné aussi. Mais en fait, il avait une autre vision de la nature et son "bordel" n'était rien d'autre que son idée d'organisation différente de la nature (la théorie de l'évolution).

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