mercredi 30 novembre 2005

Reportage


Il n'y aura plus des maroniers rue du Chateau, pas loin de moi, comme d'ailleurs il n'y eu jamais à mon avis du chateau non plus.

"Ils détruisaient le trottoir", était l'explication de la Mairie dans un papier reçu il y a quelques semaines, je les savais donc condamnés. Les voir en train d'être détruits m'a quand même fait quelque chose.

Rue du Chateau, Reportage-12 Ceux de mon enfance, dans le parc de Cluj, sont toujours là, je les avais visité et photographié en juin, d'autres enfants pourront jouer dessous avec des marrons (chataignes?). Mais pas avec ceux de notre voisinage.
Rue du Chateau, Reportage-07Rue du Chateau, Reportage-10

Pour le moment, seulement deux habitants de la rue étaient là, regardant avec regret mais sans trop de amertume la destruction se faire. "J'ai pris moi aussi des photos, me dit la femme, mais quand les arbres étaient encore là tous."

En tout cas, dirons certains, les enfants de cette rue étaient surtout des enfants des imigrés - et alors?! Ils ont aussi besoin de jouer, mais c'est vrai, pas sur la rue. En quelques ans, leurs enfants, auront des arbres dans le parc qu'on vient à peine créer et où les arbres ne donnent pas encore de l'ombre.

J'ai photographié aussi vite, un des trois derniers qui attend son tour, sombre pendant que le tronc déjà par terre, se rappelle de ce qu'il avait été.
Those one are not yet cutRue du Chateau, tears

L'arbre coupé pleure, comme un peu il pleurait hier soir dans mon coeur.

mardi 29 novembre 2005

L'heure bleu


juste avant que tout devient violet "noir" dans la nuit, mais après que le soleil s'était couché, à condition qu'on le voit et qu'il ne soit pas caché par les nuages comme dimanche soir, c'est "l'heure bleu".

J'ai réussi d'arriver juste à temps, de retour à la place Etoile, Charles de Gaulle, pour faire encore quelques dernières photos avant de reprendre ma voiture, garé pas loin de là, bld. Grande Armée.

C'est étrange comment on entre dans des choses pour un motif et s'en sort, souvent, avec autre chose.

Je voulais rencontrer Alfonso, flickerit de Geneve, et nous nous sommes retrouvés sous l'Arc de Triompe. Ensemble avec Giulia, une autre flickrite, Parisienne depuis cinq ans, nous avons projeté ce jour-là, faire des photos des illuminations des fêtes de fin d'année, boulevard Haussman.

C'était merveilleux, ce rencontre en trois, mais mes photos des illuminations près de Galérie Lafayette ne vallent pas grande chose: il a commencé à pleuvoir, c'était trop sombre quand nous y sommes arrivés et ce n'est pas du tout évidant de faire des bonnes images avec la foulle qui se presse. Une autre fois. Je l'espère.

Mais j'ai réalisé des photos des facades entourant l'Etoile dont je suis très contente, toute une suite des images! Ici, en diaporama. Les premiers prises vers midi, juste avant la rendez-vous (j'arrive toujours en avance) avec facades, gens, et aussi les pigeons se chauffant au bouche d'aération de métro, et les autres, comme celle de début, en revenant après cinq heures. Oui, le soleil descend vite fin novembre!

La plus fière, je suis de des images inattendues, que j'ai publié déjà dans ce blog: une avec les deux femmes, l'une dans le café et l'autre passant où j'ai réussi à atrapper "l'instant fugitif", le bon moment, que vous pouvez voir sur mon photoblog en grand, l'autre est le jeune ouvrier de construction ressemblant oui quelqu'un a remarqué au Gérard Dupardieu dans jeunesse et sa pose impropru spécialement pour cette photo.

Mais vous pouvez voir les autres images, faites dimanche, sur Giulia, Alfonso, place Etoile, galléries Lafayettes, etc, sur ma site image flickr, je les ai tous mise jusque hier soir.

Et j'en sors de ce dimanche avec des magnifiques souvenirs. Mais aussi d'espoir vers le futur. Même sur le Web, on peut rencontrer des gens fantastiques et les revoir, se comprendre des fois à demi-mots. Je me sens beaucoup moins seule, dans ma petite maison lointain de banlieux depuis dimanche.

lundi 28 novembre 2005

Alfonso, Giulia et nous trois à Paris

Alfonso, flickerit est arrivé de Geneve et de Giulia, l'autre Julie, maintenant parisienne.
alfonso_gomez_cruz Paris end november-082
Trois ensemble à Paris ce dimanche, se promenant et photographiant et s'amusant. C'est si agréable de s'entendre et se comprendre si bien!

Instant pose

Instant pose
J'ai des fois des joies pendant mon promenade et la chance de rencontrer quelqu'un contant comme moi que je veuille lui faire une photo, le voilà. Je crois que les deux photos parlent d'eux mêmes.
Paris, end november-091

Il travaillait, près de gare sait lazar à la reconstruction complet intérieur d'une banque et il n'a pas eu le temps de s'arrêter que pour ces brèves instants, même pas, même s'il aurait voulu pour me donner son adresse pour la photo. On m'a appelé pour continuer à travailler, faire urgent quelque chose.

Quelques autres photos faites hier, vont suivre, mais ils parlent de ma journée magnifique, cette promenade avec Alfonso de Geneve et Giulia, maintenant Parisienne.

Les mains d'Alfonso


Il disait hier, qu'il était contant de ses mains, il avait raison, mais son sourire vers nous, Giulia et moi, et je crois en général vers les gens, est aussi formidable!

C'est toujours une joie de rencontrer quelqu'un qu'on a connu à travers le Web, mais le rencontre avec ce genevois (venant de Geneve en tout cas) et Giulia et notre "chat" sur nous, notre vie, nos photos, ainsi que le promenade m'ont donné hier des ailes!

Cela est resté d'ailleurs jusqu'à ce matin: j'ai osé me présenter au dentiste, m'ayant rendu compte que personne ne résoudra pas "mon petit problème" à ma place et que je dois me prendre en main. Je n'ai pas pu le résoudre aussi facilement que j'espérais, c'est ainsi la vie, mais j'ai rendez-vous pour lundi prochaine.

J'ajouterai ce soir, d'autres photos prises lors notre promenade en trois. Je dois seulement dire, que c'est pas si près gare St Lazar et Bd Haussemann que je me suis rappellée, mais qu'avec cette occasion, j'ai fait une photo d'un jeune travaillant à détruire ou construire un hotel, dont je suis très très contante. Même si mon genou s'était ressenti hier en revenant, cela valait la peine!

dimanche 27 novembre 2005

Deux femmes, un instant


L'espace d'un instant ces deux femmes se sont rencontrés et mises devant mon camera. Si différents, pourtant...

Demain je vous raconterai, l'aventure extraordinaire de rencontre avec Alfonso de Geneve et Giulia et notre balade en Paris de Champs Elysées à Gare Saint Lazare à l'avenue Hausseman.

Cette photo est prise de La Brioche Dorée, face gare St Lazare où nous attendions Giulia. Qu'en dites-vous?

Plein d'espoir

J'avais sorti hier mes bottes.

Mais ce matin pas de trace de neige sur le toit de la maison voisine.

Ni sur l'herbe ou carrelage de mon jardin.

L'hiver est fini

L'hiver est fini chez moi, il n'aura pas duré plus de quelques heures. Ce matin tout est fondu, plus de trace de neige, ni dans mon jardin, ni sur les toits des maisons.

Heureusement, les plupart des amours, grandes ou fortes, et même les moindres, durent plus longtemps. L'important est d'avoir de la joie, d'en profiter au maximum, tant que cela dure.

samedi 26 novembre 2005

Cela ne dure pas assez


Ni la neige dans la région Parisienne, et dans mon jardin, ni une grande et belle amour comme le souhaite Yaelz ne durent pas assez longtemps, autant qu'on le souhaiterait. Mais tant que cela dure, quand c'est vraiment belle et qu'on a de plaisir, qu'on ne doit pas le payer vraiment trop cher, que cela dure seulement quelques heures, comme la neige dans mon jardin ou quelques années remplies de bonheur, c'est autant de gagné.

Ensuite, cela fond comme la neige sur les feuilles fraiches de ma branche de roses qui pouront ou non sortir désormais, mais on l'a enfuis dans le coeur, dans l'âme, et on ne l'oublie jamais.
Few hours after first snow 055
Mais on espère toujours et on tache d'en tirer le maximum possible.

Il neige !


L'hiver est arrivé chez moi pendant que j'étais loin en regardant des images de ma ville natale en noir blanc faites l'année dernière.

D'un coup, je regarde dehors: il neige abondamment.

En fait, Kolozsvar (Cluj-Napoca maintenant) de Transylvanie et la neige et mon amour pour elle, sont liés. La neige de l'hiver, cette période qui durait pendant mon enfance et adolescence de fin octobre à mars, sans que la neige fond pendant ce temps (et même les souvenirs des caleches glissant sur les routes tirés de chevaux dont je m'en rappelle encore) me font que la neige arrivé me procure un plaisir spécial.

Maintenant, je vais tacher de m'habiller assez chaud et sortir, mais déjà de ma fenêtre, vite, j'ai fait mes premières images pour que l'événement soit "prouvé".

Il faut dire que, comme vous le savez, par ici, près de Paris, la neige ne dure pas. Des fois quelques jours, d'autres fois des heures seulement.

Mais pour le moment, tout est devenu blanc et les flocons sont si beaux!

Novembre 23, feulles de roses de mon jardin sous le soleil d'après-midi

dehors soleil 004

Novembre 26, matin, les mêmes sous la neige
First snow this winter003
Et puis, voilà une version de "il neige!" un peu améliorée, mais peut-être les couleurs manquent... je voulais tester le "noir blanc"
snowing in my garden!

C'est bon de rêver, mais...


J'aime rêver, on m'a provoqué de faire une photo, ou combiner une "étrange". Iréelle. Qu'en dites-vous de cela?

J'ai souvent rêvé que je volais quand j'étais enfant, mais je peux réaliser mes rêves maintenant en photoshop. Je rêve à pleines des choses, et puis des fois, c'est mieux par terre.

J'ai rêvé ainsi de avoir un produit miracle et ne plus jamais aller visiter un blog quand il n'y a pas un note récent que je n'ai pas encore lu. J'ai testé ces derniers jours cinq façons d'utiliser les lecteurs de blog, "on line", de Mozilla, de Outlook, à partir de mon bureau, etc etc. et vous savez ma concusion?

Pendant que ce n'est pas tout à fait agréable d'aller visiter quelqu'un qui est absent, c'est nettement mieux à fréquenter "en personne", de blog en blog, qu'à travers quelque machine qui fitre et te dit: "tu as déjà lu ça"!

Par exemple, hier, j'aurais manqué relire les commentaires de Philippe qui parlait de son fils, vivant depuis trois jours sous morphine, et à peine sortie de l'opération. Ca va mieux, mais bien sûr son père est trop préoccupé pour nous en écrire tout une note dessus. Heureusement, pour avoir des nouvelles du gosse, j'ai plongé plus profondément dans son blog. Et Etolane, quand elle est trop fatiguée après sa lutte contre le mort, publie des images sur sa site Flickr. Ainsi de suite.;Même pour les très bonne nouvelles et les découvertes des choses anciennes.

J'ai fait aussi une autre découverte, en piochant sur le blog de Jean: à travers "Technocrati" on peut savoir quels blogs ont parlé et quand du mienne. Y faire un tour. Les découvrir. Hurrah!

Finalement donc, tant pis pour les portes fermés de temps en temps, les blogs délaissés ou oubliés pour un moment ou l'autre, j'ai décidé que je préfère la chose "en direct", les visites en "personne".


vendredi 25 novembre 2005

Cahiers de brouillon

En réalité, François avait raison. Si ne n'ai pas des cahier "brouillon" pour mon journal, j'en ai plusieurs, remplis ou en route, sur des sujets divers que j'étudie.

J'apprends mieux en écrivant, en prenant l'essentiel, relisant, et éventuellement le transcrivant dans l'ordinateur.

J'ai des cahiers remplis de "comment écrire" pris des livres divers, d'autres sur "comment faire des photos" ou "html et les feuilles de style" et encore d'autres toujours en route encore (je viens d'écrire ce matin dans l'un) où j'écris des récits souvenirs et, rarement, de la fiction "qu'arriverait si..." Oui, j'aime écrire.

Les cahier que vous voyez, les pluparts sont remplis avec des textes enocre inutilisés, pas encore mise dans l'ordinateur, mais dans mon PC j'ai encore des tas d'histoires que je n'ai pas encore utilisé, certains corrigés, certains tel que je l'avais écrit. Autant qu'aujourd'hui la photographie de plus en plus, jadis c'était l'écriture qui me procurait de grand plaisir. J'espère, qu'un jour, je les combinerais, j'ai déjà fait des timides essais dans cette direction et publier dans le blog, m'aide aussi. Je m'en suis rendu compte ce matin, en écrivant sur mon arrivé en France.

jeudi 24 novembre 2005

Merci pour les commentaires!

J'aurais du préciser, merci François pour le commentaire!

Le livre "brouillon" de l'image de ma dernière note, est en fait mon journal que je viens de terminer il n'y a pas longtemps et pas encore recopié dans l'ordinateur: j'attends toujours "un certain temps". Le cahier noir mince, tout en haut le récent.

Les deux entre eux sont des journaux sur "themes", l'un est sur l'Amour ou Aimer en général et dans ma vie, commencé en 2000; l'autre encore plus vieux, que j'avais commencé pour me donner courage vers 1989 mais qui n'est pas encore fini d'être écrit à ce jour et, de temps en temps, je le regards.


C'est curieux, mais j'ai mieux aimé écrire dans mon "livre de brouillon" simple, que dans le journal a couverture dur que j'utilise maintenant. Mais à l'époque, fin de l'autre, je ne retrouvais pas des journaux "blancs" c'est seulement en faisant de l'ordre hier que j'en ai trouvé un tas.

Voilà ceux qui attend d'avoir un jour leur tour. Font parti des achats auqels je ne peux résister, cahiers, livres et stylos.

Après une semaine presque tout le temps à la maison, je prévois une fin de semaine sociale, j'espère que mon genoux ne fera plus trop les siens. Je veux voir des copains, faire des photos, voir Paris illuminé pour les fêtes...

mercredi 23 novembre 2005

Dedans, dehors

Je ne suis pas sortie hier, j'ai rangé plutôt, j'ai fait quelques photos de mes journaux, anciens, récents et futurs, puis le soleil de fin d'après-midi a frappé le branche de rose devant ma fenêtre et toujours sans sortir, juste en ouvrant ma fenêtre, j'ai essayé d'attrapper leur beauté.

En tout seize images en diaporama
Voilà quatre entre elles.

dehors dans le soleil 008dehors soleil 004

Ancient diariesRecent diaries

Les faux dents


Cette photo faites le septembre 2004, dans l'atelier tout près de ce qu'était une fois mon bureau, mon chateau fort, mon lieu de travail pour dix ans, rue Duc, près de la poste et derrière la mairie de 18e à Paris, me rappelle mon probléme d'aujourd'hui.

Il y a trois semaine, une de mes dents à pivot, et encore d'en face, est resté dans le camambert. Heureusement, j'ai pu le récupérer. J'appelle mon dentiste pour qu'elle me le remet: c'est elle qui l'avait fixé il n'y a pas si longtemps, en me disant "mais ce n'est que du plastique". Elle me donna un rendez-vous pour trois semaines pour "me montrer".

J'avais manqué une rendez-vous. Je n'étais pas prête à payer un dent de porcelaine cette fois. Je me suis fait d'autres bridges en Roumanie pour une dizième que le coût en France, chez elle.

Enfin, attendre 20 jours, je le pouvais.

Je savais que j'ai rendez-vous vers 21 novembre, j'attendais chaque jour que la date arrive.

Et vous savez ce qui m'est arrivée? Je ne me suis appercu comment les jours s'envollent et ce n'est que après la date prodigue que je me suis rendu compte: c'est encore une fois trop tard.

Hier, j'étais malade toute la journée à cause de ma bétise et mon oublie. Je ne sais toujours pas que faire.

mardi 22 novembre 2005

Dans ma ville de naissance


Comment représenter cette vieille mais toujours active néamoins tranquille ville dans laquelle je suis née et grandie?

Quand je dis "Cluj" ou "Kolozsvàr" (jamais par son nom récent Cluj-Napoca) on me regard curieusement. Cela se prononce d'ailleurs Klouze ou Kolosvar, mais n'importe. Et quand je dis que c'est la capitale de Transylvanie (administrativement elle l'était depuis plusieurs siècles et elle l'est encore, mais aussi centre d'éducation et culture) on me répond en souriant "Dracula"! Que des dégats par un livre de fiction!

Alors, voilà, une diaporama de quelques unes des dernières images prises lors mon séjour en juin (j'ai ajouté à la fin un peu de celles prises l'année dernière). Regardez-les une à une ou toutes, comme il vous plaira. Elles montrent une ville diverse et vivante et pleine de traces d'anciennes cultures, gens aussi divers que la ville, des gens venant de partout, habitudes anciennes et nouvelles. La centre n'a pas changée heureusement, même si à la place des villages qui l'entouraient, on a bâtit des quartiers entiers des HLM's.


Kolozsvar - 029Entre22Cluj-020on the streets of Cluj 27juin083

C'est seulement la cimitière juive qui est tout à fait abandonnée, en ruines. Depuis l'année 1944. De environ 15.000, alors 15% des habitants de la ville, même pas 10% sont revenu d'Auschwitz, et maintenant il n'y reste plus de trois cent à y vivre.

Mais la vie renait en force depuis sa liberation du juge communiste, malgré qu'il y a encore beacoup à faire. De son histoire, dont je viens de lire un livre, je parlerai une autre fois, suffit de dire, mais on peut aussi le déviner sur les images, qu'il avait était ville romaine (pas roumain!) il y a deux mille ans, ville fortifié et entouré "libre" vers 1200, deux rois y sont nés et six princes de la Transylvanie, principauté libre pendant les 160 ans de renaissance couronnés. Entre la domination turque et autrichien, la vie n'était pas facile, mais c'était un lieu où très tôt la liberté de diverses cultes et l'égalité entre gens venant de divers langues était dans les lois et admise.

on the streets of Cluj 27juin029Je ne dis pas qu'on vivait amicalement, mais en se suportant toujours l'autre, sans vouloir le plier à ses convictions. Ainsi, catoliques, protestants: calvinistes, luthériens, unitariens, et greco-orthodoxes, romano-orthodoxes, juifs, tous ont leur vieux églises à Cluj. Et puis, il y a théatre roumain et théatre hongrois. (La première photo est l'église orthodoxe où je n'y pas mis pied, construit entre les deux guerres seulement, mais la photo est belle, n'est-ce pas?)

L'université à Kolozsvàr (Cluj-Napoca maintenant) date des années 1200 (à l'époque c'était en latin) et pendant l'année scolaire, depuis des siècles et siècles, la population s'agrandit à presque 20% avec la venu des étudiants de tout la Transylvanie.

La ville est entourée des colines et le petit Somes coule un peu au-delà du parc. (Je voulais ajouter ici la maison de ma jeunesse ou la rivière, mais la site flickr fait les siens ce matin) J'avais habité dans ma jeunesse dans une rue longeant cette rivière, un peu éloigné du centre. Au lieu des maisons, l'autre côté de nous étaient une rangées des accacias d'un odeur inoubliable qui cachaient le Somes de notre vue, même de la terasse du 2e et dernière étage que mes parents avaient en location. Tout était près, l'école, le petit épicier du coin (toujours là) et mes grand-parents habitaient à l'époque seulement deux rues plus loin. Ma cousine et amie, dans l'autre bout de la rue. Autre que les accacias disparus, et à la place de terrain vague près de mon ancien maison un hôtel, rien n'est changé dans ce quartier.

J'avais très peur d'y aller après presque 50 ans, me disant que je vais retrouver une ville grise et perdue à la place de celle dont je me rappellais. Quelle était ma joie de la retrouver telle quelle mais encore plus vivante! Me rendre compte pourquoi je l'avais tant aimée dans sa diversité, tranquilité et vivacité à la fois.

lundi 21 novembre 2005

Avez-vous remarqué?

J'ai changé l'entête de mes liens parcourus jour à jour de "je lis chaque jour" à "je lirais chaque jour". J'y vais chaque jour, toujours, mais souvent je trouve des récits, notes d'avant-hier, que j'ai déjà vu. C'est à cause de cela, ajouté à quelques ennuis encore sur l'aspect de mon blog, "amélioré" mais toujours un peu lente à venir à mon goût, je me suis décidé à trouver un lecteur RSS.

pigeon en villeAvec ce nom bizarre, il y a une invention fantastique, d'ailleurs Jean me disait à notre dernière rencontre, café Nord Sud "Je vais lire ton blog des fois plusieurs fois par jour, je sais à travers le RSS quand cela change, quand une entrée nouvelle est ajouté".

En fait, hier soir, mon fils tout en me montrant non moins que quatres "lecteurs de nouvelles" (RSS et atom) différents, m'a dit que cela ne compte pas comme visite quand vous lisez les notes à travers eux. Mais tous, avertissent, en mettant en gras ce que vous n'avez pas encore lu d'une source donnée.

Aujourd'hui, je vais tester les uns et les autres.

Certains, se lisent directement "on line" chez eux.
D'autres, arrivent dans votre "Outlook", avec des lettres.
Encore une se trouve sur votre bureau (d'ordinateur) etc.

Il y a des simple, il y a des sophistiqués, la plupart sont gratuits tout comme les nouvelles que vous pouvez avoir. Waw! comme disent les américains, c'est grisant. J'en avais rêvé il y a des années quand on prédisait que dans un avenir, nous pourions avoir nos propres journeaux personnalisés, avec rien que les nouvelles qui nous intéressent.

Si je serais sexistes, je dirais "football et politique pour monsieur" et "récettes de cuisine et récits d'amour pour madame", mais bien sûr, c'est dépassé depuis longtemps... J'ai connu beaucoup des hommes adorant faire des repas plus que les femmes, sinon beaucoup des femmes ardues de sport. Enfin, je pourais lire "mes nouvelles" et surtout, des nouvelles de mes blogs préférés: quand il y a des nouvelles publiés.

Et, quand je vois une nouvelle titre paru, je peux m'y précipiter, sinon, attendre tranquillement deux trois jours à la rigeur. C'est normal, nous n'avons pas ni le temps, ni l'envie d'écrire jour à jour tous, ceux qui le font existe mais ne sont pas masse. En plus, je pourrais passer, quand je vois un note sur un nouveau appareil bizare qui ne m'intéresse pas personnellement, et m'y précipiter à lire quand... enfin, la nouvelle m'intéresse profondément.


Voilà quelques lecteurs très divers les uns des autres.

News Gator

Attensa

Great News reader

Auparavant, il faut m'y mettre, tester, installer, etc. Que de travail en perspective, au moins jusque "ça roule"! Puis, lequel choisir? "A toi de choisir, maman" m'a-t-il dit mon fils hier soir.

En plus il réussit à me démontrer aussi l'intéret de Google téléphone, en parlant soudain avec son co-travailleur se trouvant à l'autre bout de l'océan! Et on l'entendait comme s'il aurait été dans la pièce voisine. Je pouvais dire un mot, il m'a félicité pour mes images et le discussion à était devenu à quatre, finalement son petit fils a aussi participé!

Fascinant, le progrès de technique! Tout qu'il faut assimiler! Tout que vaut l'être d'ailleurs.

Encore il faudrait que ma fille, aussi bien loin de moi, accepte cette méthode de communication. La dernière fois, elle m'avait dit "mais je préfère le téléphone, quand je t'appelle ne me coute pas trop" - et moi? Enfin, je pourais parler avec ceux qui veuille bien cette communication "web" gratuit: il faudrait seulement que je le mets en route. Aïe, que des trucs à faire!



je passe pas mal de temps dans mon fauteuilEn attendant, il fait frais chez moi. Dehors, près de 0° celsius, juste un peu au-dessus, au niveau de ma tête il fait bien 22 degrés, mais au pieds même pas 12°.

Je ne sais pas encore comment arranger cela, je devrais peut être m'en occuper avant le lecteur de nouvelles et le téléphone par Web, il y a quelqu'un à me conseiller?

dimanche 20 novembre 2005

Etolane rentrée!

C'est halutinant, ce qui peut encore arriver dans nos jours et à Quebec dans un hopital: digne de ce nom? Négliger une mère atteinte de septicémie, faisant des hautes fièvres, et ne voir un docteur "pour la sortie" que trois jours plus tard en coup de vent! Et sans même bien lui expliquer que c'était passé. Je pensais que cela peut arriver seulement... en France.

Il y a 43 ans, j'ai bien failli mourir, à Lyon, mais j'étais seule, mon mari ne m'avait même pas accompagné à l'hopital. Etolane avait eu, heureusement, Juan en luttant pour elle. A Lyon à cette époque on avait peur de toucher une femme qui faisait une fauche couche : "si on dirait qu'ils l'ont aidé à avorter?" Mieux valait "laisser faire la nature" quitte à laisser saigner toute une nuit! J'ai survécu, combien des femmes en sort mortes!

Il y a seulement quinze ans, toujours a Paris cette fois, j'ai eu un accident de voiture et un vertebre tassé, j'ai vu un docteur à l'admission, le vendredi soir, et puis comme c'était férié et long weekend, seulement mardi matin un autre docteur pour faire ma sortie, en plus, ils m'ont placée dans le service stomatologie parce qu'il manquaient des malades là! Bon, mais en fait je n'ai pas failli mourir comme Etolane il y a juste quelques jours!

J'ai pensé tellement souvent ces jours à elle! Et voilà, à peine entré à la maison, elle blog de nouveau!

Que des choses sont passées depuis qu'elle a publié, il y a quelque jours seulement cette image! Une naissance et bonheur, la lutte pour survivre ensuite dans l'hopital. Elle nous écrit de nouveau de la maison et nous rassure, et nous parle de son mari qui a tellement lutté contre l'inertie du systeme et la bétise des gens. Pour elle et pour le bébé et pour leur famille.

Ce n'est donc jamais fini l'horreur de laisser faire, heureusement non plus ces êtres merveilleux qui font tout ce qui est dans leur pouvoir pour aider.

J'ai changé, mais...

J'ai changé, bien sûr, depuis mes dix-huit ans, heureusement, je n'ai plus la tête pleine des mots d'ordres et je suis devenue moins naive. Mais je n'ai pas changé tant que cela.Ce matin, en publiant l'auto-analyse et la définition de mes buts à dix-huit ans, je me suis rendu compte qu'au fait je me connaissais déjà pas mal à l'époque.

Comme preuve, je disais, dans cette entrée écrit en 1952 ce que j'avais dit hier: "je suis heureuse quand je réussi à accomplir quelque chose"!

Nous sommes les mêmes


"We are all the same" (nous sommes partout les mêmes) est un nouveau groupe sur ma site image flickr. Partant de l'idée qu'il y a trop des mésantants dans le monde dont on parle dans la presse.

Nous commencons avec nos familles, comme demande celle qui a formé le groupe, puis ouvrons le cercle lentement vers les autres. J'ai trouvé cette image ce matin, en fait, c'était juste le début de la discussion.

Interaction-128
La petite et belle fille était venu à la piscine avec un peroquet et mon petit fils Henry l'a abordé. Ensuite,ils se sont très bien entendus, les autres enfants n'étaient que sur la touche, à regarder de loin.

Pour s'entendre, il faut parler, aborder l'autre. Au moins, lui sourire. Mais des fois, même les discussions un peu ardues marchent, comme c'était le cas ici entre les deux enfants. L'important est de ne pas s'arrêter là.

samedi 19 novembre 2005

Petites joies

La vie n'est finalement fait que des petites joies qu'on accumule (à ne pas parler des grandes chagrins ou craints ), enfin, c'est une façon de parler seulement, peut être. En tout cas, il faut en profiter à nous en faire, à en goûter!

D'énormes joies, passions, la plupart de temps, ne dépendent pas de nous, sauf, peut être en se qui concerne nos enfants, petits enfants, mais il faut sentir, s'en rejouir de ce qu'on peut.

Tout cette longue introduction, excusez-moi, pour vous dire que j'ai réussi! J'ai réussi!

J'ai dorénavant un photoblog où je peux ajouter des grandes images, et peut-être, alléger celui-ci un peu des images "monstres' que des fois j'avais envie de publier. A certaines images, comme la main de ma petite fille sur fond noir, publiée hier, il suffit un timbre poste pour la mettre en évidence, d'autres images ont besoin de respirer.

Depuis janvier je lutte avec le model choisi, changé, modifié de mon "photoblog", qui au début n'était que pour montrer notre belle Paris à ceux ne parlant pas français: je l'avais appellé "parisbalade". J'avais d'abord envie de publier d'autres images non seulement de Paris et surtout je n'avais plus envie de parler anglais... Pour l'anglais, j'utilise plutôt la site d'image international Flickr, où il fallait trouver une langue pour converser entre tous ses pays (et même là, souvent j'écris mes descriptions en deux langues).

La problème restait, jusque il y a une heure: quand j'agrandissais la partie principale pour y placer une grande image, le côté avec liens etc. disparaissait, et des fois même mon texte.

Hurrah ! Hurrah ! Applaudissez !

Finalement, bien sûr, il faut seulement "savoir" et c'était si simple. J'ai changé de model, trouvé une qui convenait, qui fait tout le travail par lui même! Et voilà. Vous pouvez y jeter un coup d'oeuil si vous tenez, mais l'important est que j'ai réussi!

Avec perseverance, tenacité... après 11 mois !

vendredi 18 novembre 2005

Journée intéressante

étude des mains et d'espace et de mouvement avec mes petits enfants


Friday009
Action-32Action-29

Il saute! Action de l'après-midi
Action-10

Elle saute. Très haut! (lui aussi encore et encore)
Action-39

Et il boude, mais pas longtemps
Action-42

Nous avons passé une très bonne journée ensemble!

Avec David

va-t-il partir d'ici ? en essayant de l'envoyer de l'ordinateur de mon fils, chez qui je suis, je constate que je peux envoyer une image ou des textes

J'apprends, lentement

J'apprends lentement. Je voulais dire "à mon âge..." mais en réalité, j'ai toujours appris lentement. J'ai toujours du lire et relire, répéter, être persistante. Heureusement, je suis persistante. Bien sûr, c'est autant une qualité qu'un défaut.

Pouvez-vous me dire, pourquoi "qualité" est féminin et "défaut" est masculin?

Bon, je voulais parler en réalité du fait qu'enfin, j'ai réussi à comprendre un peu comment marchent les "styles" en XHTML avec lequel nos blogs sont écrit et surtout, mettre un fond(background)jaune claire à mes citations, comme vous pouviez voir hier soir. Mais... le devoir m'appelle, je vais passer la journée avec mon petit-fils.

Je peux toute fois vous dire, que les couleurs RGB signifient rouge et vert et bleu, et que en les ajoutant les uns aux autres ils donnent la couleur voulu, mon jaune à moi est ainsi : BACKGROUND: rgb(255,255,204) que j'ai ajouté aux citations (blockquote)

Ensuite, j'ai aussi mise un peu de marge intérieur aux textes pour qu'ils ne collent pas trop, avec un PADDING: 25px !

Voilà, maintenant je m'en vais.
Il a fallu des mois pour comprendre, mais une fois assimilée...

jeudi 17 novembre 2005

Oh, que la vie est fragile!

Il n'y a pas deux jours que je célébrais le blog de Etolane et la venue de Lily Soleil dans leur vie et aujourd'hui, la revoilà en hôpital et après avoir, j'espère traversée déjà, une grave septicémie.
Juan aux commandes du vaisseau virtuel
Je reçois les instructions du commandant de bord qui a dû être hospitalisée d'urgence pour cause d'infection sévère. Après avoir frolé la mort à cause d'un choc septique, laissée à l'abandon par les médecins de l'urgence, étolane est de retour à la case départ dans une chambre située à quelques pas de celle qui avait vu naître notre Lily-Soleil cinq plus tôt. Heureusement le bébé gloutonne et donne du courage à sa maman pour se battre contre les aléas de la vie qui lui échappe."
Alors, espérons que non, la vie reste, la santé retourne, mais... c'est dur, même pour moi, de loin, à ne pas parler de son mari Juan et d'elle même!

18e arrondissement

Une remarque peut blesser, même quand on se dit "ça fait rien, c'était exprès mal intentionné", ainsi on m'a dit que je ne montrais que le côté touristique de Montmartre. Cela fait aussi partie d'ailleurs du charme de la Butte, mais l'observation "porte ces fruits".

L'année dernière, j'allais chaque semaine dans mon ancien quartier de 18e arrondissement à Paris. Pendant trois mois j'ai pris pas mal de photos. Voilà quelques unes, sur des personnages diverses qui m'ont fascinée. Pour la plupart entre eux, je leur donnais par la suite une photo, la plus réussi, que j'avais prise d'eux. Inutile de dire, pour la première, la dame aux chapeau rouge qui m'avait attirée comme un ément vers elle, ce n'était pas cette photo-ci que je vous mets aujourd'hui, que j'ai envoyé par poste chez elle comme elle me l'avait demandé.
Devant le café : Dame au beret rouge
Elle m'a raconté qu'elle venait régulièrement vers quatre heure revoir ses amis dans cette café, place Charles Bernard, près de marché Poteau. En septembre il faisait encore beau temps.

J'ai travaillé dix ans rue Duc, près de la poste principale de 18e arrondissement, vis-à-vis de la poste, un "café de la poste" et c'est là qu'en entrant et photographiant les murs paints que j'ai rencontré cette serveuse et son copain.
Couple of Café de la Post
En revenant place Charles Bernard, j'ai pris un café et appercu ce couple. Pour une fois, je n'ai pas parlé avec eux et j'ai fait cette image en "espion", mais rêvant qu'un jour je trouverai peut-être quelqu'un encore à me regarder ainsi.
Love at any age 1

Rue Mont Cenis, j'ai habité 22 ans, mais pendant ce temps, je ne suis jamais entré dans cette boutique de reliure. Quand je me suis mise à faire des photos, j'était attiré par sa barbe et visage et quand je voulu faire une photo à travers le vitre, il m'a fait signe d'entrer et s'est prêté avec beaucoup de sympatie à plusieurs photos. En m'expliquant aussi un peu de son travail.

Cette photo-ci, je l'ai fait, après que je lui avais apporté les autres, d'avant et dans elle, il parut d'un coup si jeune, si chaud! Bien sûr, c'était après que je lui dis quelque chose sur sa belle femme qui cette fois était là aussi et que je fais aussi des images d'elle.
Working, Rue Mont Cenis

Cette fois, je me promenais devant le Sacré Coeur, dans le quartier des tissus. J'étais fascinée par le reflet de cette couturier dans le miroir derrière elle.
HandsSowing

Toujours rue Duc, près de la Poste, et près de l'endroit où je travaillais jadis tant d'années, il y avait une atelier où je n'étais jamais entrée à ce moment-là. J'ai osé cette fois avec mon appareil: ils faisaient des proteges dentaires. Entre plusieurs, cette fille qui s'était prêté le plus volontiers d'être prise, je lui avais raporté l'image la semaine suivante. Oui, il n'y a pas seulement des paintres et des touristes dans le 18e arrondissement.
People of Paris Artisans 1 nearer

Puis, allant vers Pigalle, de métro Anvers, j'ai réussi à faire l'exploit de prendre ce jeune en plain action!
PatinageNearPigalle

Mais il y a une telle diversité de vie dans ce quartier, je ne vous ai donné ici qu'un petit goût.