vendredi 29 septembre 2006

Souvenirs des beaux jours

"Je ne suis rien
Quand je le fixe
Que le brouillard
qui me confisque
Mais s'éclaircit

sous mon regard"

Ainsi commence poème chanson que Gelzy m'a envoyé, qu'elle m'avait chanté en janvier. Le brouillard que nous avons vu s'éclaircir ensemble la dernière matinée avant que je pars.

Non, c'était dans la deuxième page, mais cela correspond bien à cette vidéo et certaines de ces images. J'avais entendu Gelzy la chanter un soir de janvier tout en tapotant sur son piano et à l'aube le lendemain j'ai écrit moi aussi sur la thème "je n'étais rien" plusieurs versionsme à ma manière gauche.

Quelques images rassemblées dans un vidéo, images prises pendant nos promenades dans "France profonde" avec la pluie ou le brouillard mais surtout enveloppé par l'amitié chaleureuse. Des vieilles maisons et choses et gens sympatiques que vous m'avez fait connaitre dans cette nature merveilleuse et toujours changeant. Les jours avec mes amis me promenant autour de leurs village, avec balades et visites aussi, mais surtout beaucoup de joie. Quelques images rassemblés en souvenir de ces jours-là, à partir des beaucoup plus d'autres qui toutes m'ont restés dans le coeur. Merci Peire, merci Gelzy!


Dans la France profonde
Vidéo envoyée par julie70
Je ne suis rien commence ici:

Je ne suis rien
mais à personne
Je ne suis que
le vent d'automne
Quand il veut bien
me ratisser
Cela est le vrai début de chanson de Gelzy. Le vent, nous avons regardés ensemble agiter le haut des arbres début septembre, nous aussi. C'était inoubliable.

Je ne suis rien
mais quand je nage
Je deviens l'eau
qui me soulage
Et sa couleur
et sa beauté.
C'était l'hiver et pas le temps de nager, mais je me souvenais en l'écoutant de tant de fois dans ma jeuness quand je nagais entouré des saules pleureurs me sentant unie avec la nature.

Je ne suis rien
mais quand je chante
je suis la noire
je suis la blanche
et le refrain
et le couplet
Je ne sais pas chanter, même si je chantonais étant jeune, mais quand Gelzy commence à chanter elle devient la chanson et le vent et le refrain et s'illumine. Il faut la voir pour jamais l'oublier.
Je ne suis rien
Mais quand je t'aime
Je suis Amour
Quand bien même
Monsieur
vous ne pouvez m'aimer
Mais le Monsieur de Gelzy l'aime, c'est un amour profond et de long temps qui fait bien au coeur et à l'âme qui se dit alors "alors, alors, ça existe encore!" Et quand ils se mettent à chanter et jouer de l'orgue de barbarie, alors...
Je ne suis rien
que le poème
Et c'est déjà beau
s'il m'emmène
Plus loin que
je n'étais allée
Gelzy et Peire m'ont emmenée, plus loin, ailleurs, que je n'étais allée, m'ont montrée des leux, gens, choses, m'ont fait écouter des chansons et goûter des plats, et du vin du pays, et oui, je suis allée plus loin que je n'étais allée avant. J'ai compris davantage aussi de la charme des vieilles choses et vieilles maisons de l'alentour. Mon coeur est restée aussi un peu chez une de leurs voisine, une très vieille dame : j'en ai fait peut-être 50 photos d'elle, mais finalement, celle que j'aime le mieux et celle où elle regarde par la fenêtre chez son amie qu'on voulait voir ensemble.
Je ne suis rien
quand je le fixe
que le brouillard
qui me confisque
Mais s'éclaircit
sous mon regard

Je ne suis rien
mais quand je l'ose
Je suis le point noir
sur le rose
des vilains contes
du pouvoir

Je ne suis rien
que l'instant-même
où reine sous
mon diadème
j'ordonnance
les chandeleurs

Et si je suis
Dame de Pique
Ce deviendra
poème épique
si vous devenez
Roi de Coeur

Au feu de mon désir
extrème
Je ne suis rien d'autre
si j'aime
Que le monde
et ses spendeurs


Et c'est déjà beau
s'il m'emmeène
Plus loin que je
n'était allée
Plus loin que
je n'étais allée.
Je crois, que nous le faisons les uns avec les autres aussi, et à travers vos écrits souvent vous m'emmenez plus loin que je n'étais allée et nous devenons quelque chose. Nous ne sommes plus "rien" a partir de cela. Nous devenons plus qu'un point noir, nous devenons individus. Mon poème, que j'avais écrit après avoir écouté et lu Gelzy chanter cela, commencait avec "Je n'étais rien" mais je suis devenue depuis.

Un tout petit peu plus, même si je n'ai pas de Roi de Coeur, je ressens très profondément ces vers. Merci Gelzy M. de me l'avoir envoyé et confié pour que j'en fasse quelque chose. Cela m'a inspiré aussi à créer hier soir cette vidéo. Merci, Gelzy, mercy Peire, je vous dois encore une bouffée de l'air frais dans ma vie.

5 commentaires:

  1. Merci, même si je n'ouvre toujours pas les vidéos, j'ai trouvé les mots de Gisèle et les tiens en écho, très beau. Même avec leurs accents... étrangers : le problême n'et pas encore réglé.
    Un mot encore : tu pourais me dire pourquoi "gelzy" ne réponds plus quand je vais la voir ?
    Je ne voudrais pas la supprimer de mes liens, mais pas non plus l'importuner...

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  2. tes mots, ce poeme me touche ce matin.

    Si à propos.

    sophos

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  3. Gelzy a beaucoup de talent, et même si je ne laisse pas toujours une trace de mon passage chez elle, je vais la lire très souvent...
    Bonne journée Julie et merci toujours pour tes photos talentueuses.

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  4. a te lire, une journee qui commence bien merci julie...

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  5. j'ai pu voir grâce à ma petite fille superbes photos !!!!! merci Julie. Aben je suis ravie que tu passe me voir mais je ne peux pas te recevoir.

    Bises à tous via Julie

    Gelzy

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