jeudi 31 juillet 2008

Partageons!

En France, je n'avais jamais sécurisé mon lien Internet.

- Et si quelqu'un d'autre dans la voisinage l'utilisait?
- En quoi cela me dérange?
- Cela peut ralentir ton travail, à toi, et puis...
- Je verrais, si vraiment j'ai une problème.
- Comme tu le veux.

Et si un voisin en avait besoin, il pouvait s'en servir, comme maintenant, Merci Voisin Inconnu, j'utilise le lien Web de quelqu'un qui ne l'a pas sécurisé.

Dans ma chambre au 4e étage, peut être en plus, il y a l'avantage de capter plus facilement les ondes émanant de quelque part. Hurrah! Cela me permet dès le réveil, même avant qu'il soit bien cinq heures, quand presque tout le monde dort (mon voisin aussi surement) écrire mon blog, le faire paraître comme d'habitude, tôt le matin.

Le cybercafé près d'ici (cyber mais pas café) s'ouvre seulement à 9 heures, heure de Greenwich, 10 heures heures de Paris. La bibliothèque, à laquelle je vais tâcher de m'inscrire ce matin, s'ouvre même une heure plus tard: elle a aussi de lien Internet, gratuit pour les membres. Même un quart d'heure pour les invités d'ailleurs.

Je me suis résigné de 'jouer' avec mes images, en attendant les matin d'y aller, avant de me dire "et si quelqu'un des voisins..." Bingo! Jackpot! Merci voisin inconnu!

D'ailleurs, c'est peut-être Tony. 83 ans, marié à une femme de 56 ans et chroniqueur chaque semaine dans les Nouvelles de Greenwich. J'ai lu son article dernier, mais je ne l'ai pas encore rencontré personnellement. Il habite vis-a-vis, aussi à la dernière étage.

Partagez votre Internet, cela ne vous coûte rien et peut faire un être heureux. Comme moi, ce matin. Comme vous, peut être en recevant ses linges, tôt.

mercredi 30 juillet 2008

Bonne nouvelles!

Je quitte probablement aujourd'hui les environs de Ecology park pres de la riviere Tamise, mais je viens de recevoir mon Freedom Pass - d'ici pendant deux ans je peux circuler librement (au moins apres 9h30 jusque apres minuit sur tous les bus, metros, trains (sauf quelques uns prives) dans tout Greater Londre!

Ce soir, j'aurais aussi un lit et les choses bougent...

Je pourrais me deplacer tant que mes forces me le permettent - vraiment un Passeport pour Liberte comme dit son nom. Il a suffit pour cela mon passeport pour prouver que j'ai plus de 60 ans et a mon fils un preuve de residence et une photo d'identite.

A moi, Londres maintenant a decouvrir, sans plus payer les transports (mais il faut pas que je pars trop tot - quique il parait que cela depand aussi de chauffeur qui peut laisser entrer des gens ages probablement quand il n'y a pas trop du monde.

Je me sens depuis plus londonien (londonaise? aie aie) qu'avant.

Souvenir souvenirs

J'ai réussi hier de récréer un coin avec des souvenirs, un coin à moi pour quelque temps, même si le table bureau prête a acceuillir mon PC et peut-être un imprimante n'est que prêté et la chaise pliant moderne.

Hier soir, j'ai rêvé déjà habiter au centre Londres dans une belle petite appartement avec une jeune fille de bonne famille, elle m'avait même envoyé des photos alléchantes.

Rêver c'est doux. Rêver c'est agréable;

En fait, "pour être sûre que je ne la trompe pas", elle veut que je lui envois de l'argent pour deux mois même avant que je vois les lieux et que je la rencontre, avant d'avoir signé, elle, des papiers.

Cela me semble à moi, une arnaque.

Alors, ce matin, la rêve est terminée. Il aurait été pourtant bien de payer moitié seulement par moi et habiter presque en centre et pas loin de la station de train allant vers mes enfants. Ou de métro qui mène vers un bus qui arrive jusqu'ici.

Je ne sais pas combien de naives les gens peuvent croire les autres! "Parce qu'on m'avait trompé avant et on avait abusé de moi" écrit-elle, ah oui, pardon, mais cela n'est pas une raison de demander d'argent les yeux fermés des autres!

Si cela casse, il y a pas mal d'autres d'alternatives.
In late afternoon sun, Greenwich Milleneum Village
Voilà où j'habite encore une journée.

J'aurais en tout cas, c'est sur, a partir de demain, ce coin à moi, près de mes petits enfants, que je verrai de mon lit (que je n'ai pas encore) pour quelques temps. Je ne suis pas sur la rue, pas prête de tout d'envoyer des sous à des inconnus paraissant d'ailleurs très sympathiques.

Que me réserve l'avenir?

Des aventures, des expériences, quelque chose nouveau arrivant jour à jour!

mardi 29 juillet 2008

Resto a Greenwich

La rue centrale passant par Greenwich n'a rien de "beau", au moins pas près de la piscine, c'est bordée par des petites boutiques très diverses, pas mal sont d'allimentation ou des restaurants, la plupart "etniques".

La piscine était fermé quand nous sommes arrivées "revenez à deux heures si vous le voulez" me dit-on. J'avais été plutôt heureuse, nous y sommes arrivées par erreur, j'espèrais être dirigé vers une autre piscine. Vis-a-vis, un petit restaurant café, nous y sommes entrés.

J'ai choisi un scone beurré et un expresso (très bons) et les enfants un panini, l'un avec salade de ton et mais, l'autre "ham and cheese" demanda mon petit fils avec la bonne prononciation. Deux limonades pour les accompagner. C'était très bon aussi.

Préparés et servis par les deux que voilà, qui a la fin ont posé pour moi. Je ne reviendra pas à la piscine, mais pour leur donner i'mage j'espère que oui.

Dans le même lieu, rencontré une jeune femme, mais après discussions je me suis rendu compte qu'elle avait déjà une fillette de douze ans.

- Où est elle maintenant?
- Je l'ai envoyé à ma mère, en Turquie. Elle est en vacance, moi je travaille. La grand-mère s'en occuppe bien d'elle.
- Moi aussi, j'envoyais mes enfants aux grand-parents, l'été, quand ils étaient petits.

C'est ainsi que nous avons commencé a bavarder. Elle est arrivé en Angleterre il y a vingt ans. Finalement, la glace se rompe plus rapidement, les gens acceptent aussi plus volontiers d'être photographiés qu'en France.

So far... (jusque maintenant).

Je dois rapidement trouver une place pour pouvoir y mettre tous mes livres que j'ai fait envoyer ici. Je les aimes. Oui, ils me sont chers. Je vais peut être faire encore un tri, si j'ai l'occasion, mais me précipiter à leur trouver un lieu? Prendre un juste à cause d'eux?

A y réfléchir - même si je n'ai pas beaucoup de temps.

lundi 28 juillet 2008

Lien trop faible

Ce matin encore, j'utilise le lien wifi non sécurisé d'un voisin inconnu - mais c'est trop faible pour envoyer d'image. N'importe!

J'arrive au moins me connecter!

Aujourd'hui arriveront les quelques moeubles que j'avais envoyé ici, mais je n'ai pas encore de place à habiter, pour le moment, cela sera avec la famille. Néamons, même si je ne sais pas encore pour sûre où je voudrais habiter et comment, j'ai appris pas mal.

J'ai appris tout ce que je ne veux pas!

Enfin, une partie de ce "tout" au moins. Pas une chambre sombre, pas une appartement dans un place qui pue ou trop près de bruit, pas quelque chose trop cher pour moi non plus. Pas dans un lieu qui me parait vidé de vie pendant la journée ou trop décor au lieu de vie de tous les jours.

J'aime plusieurs endroits déjà, et je m'y concentrerai, mais je dois aussi considérer les liaisons, transports, l'environement. Pleine de chose à découvrir.

Aujourd'hui, je passerai la journée avec mes petits-enfants: quelle joie!

dimanche 27 juillet 2008

Postier londonais

Il était le premier à être là, même avant que mon fils, belle-fille et les deux enfants entrent pour la première fois dans leur maison.

Fier et heureux de poser, une besace pour les lettre, c'est un postier à pied, pas en bicyclette.

Nous avons ensuite fait une promenade dans le park vaste et pas très pleine des gens de Greenwhich, ayant des magnifiques arbres et tout très bien entretenu. Je dois encore découvrir le jardin des fleurs, nous ne sommes entrés hier que jusque son entrée.

La promenade s'est terminé avec des glace, un sorbet à citron pour moi, vanille pour les enfants. Juste avant sortir de park, une famille "ice cream": un couple jeune et une dame vraiment âgé en chaise roulante qu'elle doit pouvoir actionner elle même: ils ont accepté à poser! Mais j'ai un peu bâclé l'image.

Après un petit repos, je suis ressortie, découvrir côté "ville": une bibliothèque fermée après 5 heures samedi, mais sinon ayant Internet, puis je me suis assise lire The Times (trouvé des articles hilarants) et boir un tasse de café chaude dehors.

J'ai aimé l'atmosphère se dégagant de l'endroit.

samedi 26 juillet 2008

Decoration village

J'ai remarquée dans le banlieu de Londres, qui fait partie intégrante de la ville, pas comme Paris et ainsi devient tout suite dix fois au moins plus grande, non seulement pleine des parcs, mais aussi une tendance à la décoration rurale.

Nostalgie?

Ceci est un exemple trouvé dans un petit cour devant une maison devant laquelle pleines des voitures passaient. Pris ainsi, il semble un coin éloigné de tout.

De temps en temps, j'ai l'impression mais hélas juste pour quelques minutes passagères d'avoir trouvé moi aussi un coin à me reposer, me poser, puis comme si un tapis était retiré de sous mes pieds.

On peut avoir des heures ou jours de découragement, non? Même après 70 (pardon 74) ans. Non, pas 'surtout', cela arrive a n'importe quelle âge.

Et hier nous avons été à la piscine avec mes deux petit enfants, un jeune blond garçon d'à peine vingt ans voulait me diriger 'faites ça et pas ça' et en plus disant 'tes gosses ont faillis à la test de natation' quand en fait, il n'avait même pas regardé la fillette et croyait qu'en disant en anglais au garçon il doit être compris aussitôt.

En plus, en sortant, heureuse de ne plus être là, je m'achète une semaine de voyage en plus sur ma carte, dans un épicerie indien: il m'a vendu un truc pas valable! On me dépose du bus. 'Oh, les cartes ne marchent pas?' Voilà, cela devrait marcher.

Je n'ai pas pu l'essayer encore. Ce matin probablement. Un bus passait 'pas de service!' - "mais je vous prends et va vous déposer sur la route, sonner quand vous voulez descendre" - il y a pleines des gens de bonne volonté aussi!

vendredi 25 juillet 2008

Chauffeur de Londres

Après une photo de son taxi de loin - même ses deux passagers me saluant rejoués, il s'était arrêté au stop et j'ai demandé "puis-je"?

Allez-y, avec plaisir.

Le voilà. Un peu en ombre, mais ensuite il a du démarer et continuer sa route.

Mais j'ai aussi lu dans The Times il y a quelques jours d'un chauffeur londonien prenant des photos pour documenter tout ce qu'il a vécu et vu, récémment, il y a une exposition a Camden de quelques unes de ses imqges.

J"imqgine, depuis, lq photogrqphie est encore plus populqire avec les chauffeurs londoniens.

jeudi 24 juillet 2008

Londres, habitudes

Il y a 44 ans, arrivant en France, j'etais etonnee de voir manger, dans le restaurant de pensionat des jeunes filles a Chatillon sur Chalaronne qu'on mangeait les peches avec couteau et fourchette - sans jamais y mettre la main.

La France a change pas mal depuis, je crois.

En arrivant a Londres, j'etais heureuse de voir pas mal des pattisseries et boulangeries francais, ici chez Paul. Neamoins, j'etais stupefait que ce monsieur prenait les croissantes comme petit dejeuner en utilisant couteau et fourchette, sans jamais un pense qu'il pourra le prendre en main.

Chaque place ses habitudes.

Je me suis rendu compte aussi etre la seule manger dans le metro!

mercredi 23 juillet 2008

London metro

Une des mes images preferes de samedi, depuis je n'ai pas reussi d'ajouter d'autres sur la site, mais j'en ai pris pas mal.

Ce matin, je me suis levee de bonne heure pour aller a Farington marche de viande, puis dans le City, le lieu des banques. Finalement, quatre heures plus tard, epuisee, je suis entree dans la biblioteque vis a vis de la gare King Cross, l'internet est libre ici pour une heure.

Presque finie mon heure...

mardi 22 juillet 2008

Centre Londres aussi!

Ce n'est pas ainsi qu'on le croit mais comme j'avais dit, Londres a des aspects differents, et samedi soir, on peut voir sur les bords de Tamise, une scene comme cela.

Aussi des couples romantiquement enlaces, ah oui, cela existe non seulement a Paris!

Aujourd'hui, je vais visiter un appart a louer, la premiere etait juste une chambre, mais centre Londres, celle-ci est un appart. On vera.

Des experiences a vivre, anyway (de toute facon)

lundi 21 juillet 2008

Londres pas si differente!

Bien sur, il y a pas mal des differences entre Londres et Paris, la France et l'Angleterre, mais tout n'est pas aussi different.

Ce matin, j'ai pris un petit dej chez PAUL, et non pas au centre commercial d'Argenteuil, mais pres de la station Gluchester a Londres. J'ai bu un capucino meilleur mais similaire a celui de Sicile.

Paul in LONDON

D'ailleurs, a midi, dans un petit bodega servie par un sicilien, j'ai mange des patates remplies de poulet tout comme a Palerme.

Ensuite, j'ai pris le bus qui m'a depose dans le "quartier des riches" a Chelsea, mais cette partie de Londres ne m'a impressionnee du tout, pour moi, rien a le recommender. Kensington, tout pres m'a paru nettement plus belle mais aussi presque comme une ville dortoire, quique les maisons plus belles et plus des parcs.

De la, le bus est tombe d'un coup dans un quartier d'ancien banlieu avec viande Halal, etc. tout comme a Argenteuil. Apres un petit bout d'internet a lire mon mail, acheter de recharge de telephone, ah oui, cela disparait si vite, j'ai repris un autre bus jusque Station Victoria.

J'avais achete une carte me permettant de circuler librement une semaine et j'en profite. C'est moins vite en bus qu'en metro, mais on voit tellement plus de la ville! Du haut, il y a des bus avec etages, on voit nettement mieux les quartiers.

Malgre des economies l'argent s'en va vite, j'ai du changer encore des euros en livres pour ne pas rester au court.

Je continue a chercher a me loger. La premiere lieu visite, bonne marche, pres de cette pont, a ete prise vite par quelqu'un d'autre, tant mieux? Tant pis, en tout cas. Vendredi je visiterai un logement deux fois plus cher et dans le banlieu, visiter ne coute rien en tout cas et je dois apprendre a parler et comparer.

Et rever a chaque foiis comment serait si j'y habiterai.

dimanche 20 juillet 2008

Londre samedi

Connection très lente, j'ai réussi quand même a ajouter 20 images à Flickr dans un album, que vous pouvez regarder,

en plus il frise ici a MacDo où la connection est libre et gratuit, (sauf que j'ai finalement pris un Deli avec poulet de 1.9 pounds pour diner)

batterie fable, j'ai arrete ici, mon ordinateur protestant trop. Londres samedi

a demain

Heure de Greenwich

Je saurai un jour, pourquoi tout commence et finit ici. Pourquoi les heures sont comptes de Greenwich, sud est de centre Londres. Je suis au centre pour le moment, plustot a sud west et une journee magnifique de soleil parait demarrer.

Je dois apprendre utiliser mon telephone portable, comme tous les choses sophistiquees, ce n'est pas evident de deviner comment. Je vais toutfois m'acheter des unites, pour pouvoir parler sans probleme, le portable coute cher et je ne comprends pas comment tous ses utilisateurs ne s'en rendent pas compte.

samedi 19 juillet 2008

Journee tres remplie

Depuis 8 heures de matin sur les routes et je ne me suis reposee qu'une heure depuis. Vue un peu de l'Est de Londres, mais aussi Tower Hill le matin, rencontre des gens sympa partout. L'apres-midi, apres la pause et repos, sur les routes de nouveau.

J'ai vu la premiere place a habiter, 400 livres tout au centre de Londres, une chambre tranquille dans un ancien 'development' pres du pont Tower et la Tamise, mais je ne crois pas qu'on va me la louer. On vera.

En tout cas, j'ai traversee ensuite le pont et puis partie jusque St Paul et un autre pont a l'inverse vers Tate Modern et Shakespeare Globe Theatre, d'ou pour revenir j'ai du retraverser encore une autre pont. Sous le soleil couchant, magnifique vue de la riviere et du c iel.

J'ai bien merite mon repos de demain, je vais le prendre doucement.

J'espere qu'il fera un peu plus chaud.

Que des visages diverses et des photos prises, mais je n'ai pas l'ordinateur avec moi pour les regarder. Heureusement, pres de Earls Court Metro station il y a pleines des Cyber pour au moins communiquer.

Il y a de la vie apres 70 ans, mais il ne faudra pas exagerer comme aujourd'hui tous les jours!

Earls Court, London

Fini pour moi le repos et le banlieu, hier apres-midi, je me suis finalement embarqee, avec juste une petite valise et sac de dos, avec l'aide de ma belle fille qui m'a non seulement montre les environs le matin, mais m'a deposee pres d'un metro ensuite.

Je suis arrivee a mon hotel vers 5 heures, deuxieme sans ascenseur, salle de bain dehors avec douche qui fuit, mais draps propres et nous sommes tres peu a l'etage. Je n'ai ni rencontre ni entendu les autres.

Je suis descendue une fois, acheter quoi manger et un journal Loot, avec plein des propositions de logement (et autres pour toute sort des choses et gouts), hier, j'ai meme trove deja deux trois interessantes. Ce soir, je viste un lieu deja pres de London Bridge.

Comme on m'avait dit que l'hotel comprends petit dej continental comple;entaire, je suis venue par ici, dans leur autre hotel l'offrant, puis vis a vis, je trove cette cafe internet.

J'ai eu tres peur hier de demarrer, mais ce matin je demarre avec plein de courage deja.

L'image est encore de Greenwhich ecology parc, si je peux je mettrai aussi les premiers de Earls Court. PS. Premieres images, regarder a gauche.

vendredi 18 juillet 2008

Au bord de la Tamise

A l'est de Londres, il y a un lieu appelé Dockland, où jadis on ammarait les bateaux et même les construisaient:; lieu des anciennes fabriques dont certaines survivent encore avec leurs cheminée.

Ils cohabitent aujourd'hui avec Canary Worf de côté nord de la rivière, ressemblant en quelque chose à la Défense.

A sud de la rivière, on a construit le Millénéum Dome, une énorme batise qui devait servir pour théâtres et amusements. C'est aussi un noeud de départ pour le train DRL qui "vole": je ne l'ai pas prise encore. Mon fils le prend tous les jours pour aller travailler: 5 minutes une station, mais en tout d'où il habite au travail il faut 35 minutes.

Pas très loin du Dome avec ses étranges pics, qui n'est pas très loin non plus de lieu où tout heure démarre (Heure zéro), il y a des nouvelles maisons un peu étranges avec des décorations diverses, entre autres des cheminées rappelant ce qui était là auparavant. Mais au pieds de ces maisons, un étang avec nénuphars et canards, un coin écologique dans lequel se reflètent les bâtiments modernes.
Greenwich Milleneum Village (10)Greenwich Ecology Park & around
Magnifique promenade hier, vu des péniches passant, des usines encore travaillant, des canards dans l'étang et des magnifique nénufards. Un peu plus loin, un terrain de foot ouverte, ou tout simplement une pelouse, il y a beaucoup de vert aussi dans ce coin.
Greenwich Ecology Park & around (55)Greenwich Ecology Park & around (61)
Après deux jours avec mes petits enfants et ma belle fille, je vais maintenant passer un petit semaine centre Londres, dans un hotel de Earl's Court, un lieu populaire découverte il y a une année, hélas très loin d'où ma famille habitera bientôt.

Repos, vacances et travail de découverte en même temps. Il sera bien de trouver de nouveau un lieu à habiter, créer un chez moi, mais il ne faudra non plus le précipiter.

J'ai appris hier, qu'il y a 400 000 français vivant à Londres maintenant. Bien sûr, il y a aussi énormément de pakistanais, des chinois, polonais et même, des hongrois. Londres absorbent au fur et à mesure pleins des gens arrivés de divers endroits, pourquoi elle n'absorberait pas aussi moi?

A moi de découvrir comment et où je pourrais vivre, me sentir à l'aise tout en étant aussi là au besoin pour donner un coup de main quand mes petits enfants auront besoin.

A la vitesse des choses vues et absorbées depuis seulement deux jours, j'ai l'impression que ma 74ème année risque d'être pleine des évènements.

jeudi 17 juillet 2008

Baie de Somme

Sur la route, très tôt le matin, je me suis arrête sur un air de la Baie de la Somme, un peu d'air fraîche et des canards, une petite passerelle du parking vers le restorant, m'a fait très bien.

A 9.20 j'ai pris le train en voiture pour traverser le canal sous le Manche. Me voila en Angleterre. 

Arriver a Greenwich était plus difficile, les routes moins clairement marques, mais j'ai pris quelques photos visibles a gauche ou sur ma site d'images flickr.

Fatiguée, même ma tête tournait en arrivant, un bain et un peu de repos a vite remis les pendules a l'heure et vers cinq l'apres-midi, j'ai recommence mes activités de photographe. 
Les images suivront quand je pourrais les ajouter, bientôt.


mercredi 16 juillet 2008

Ready Set Go! depart vers Londres

La vie m'appartientPrête, Préparez-vous, allez!

Prête je ne suis pas encore, tout n'est pas encore dans ma voiture, mais demain (en quelques heures en fait), je suis partie, avec ma voiture vers Calais.

Le 18 juillet je vais dans un petit hotel de Earl's Curt, région que je connais dorénavant et j'aime bien. Là, il y a un Internet Café d'où pour sûre je pourrais continuer à bloguer. Patientez, en attendant, je décrirai tout à fur et à mesure, ici dans le blog, ou en attendant, mon cahier.

Je me suis préparée, mais il y a toujours tant à faire encore!

Finalement, je me suis décidé, je reviendrai voir de ce que j'ai encore besoin, une fois que j'aurais un chez moi un peu plus définitive. Alors, pourquoi se faire la bile, "les choses" peuvent m'attendre ici, la maison où au besoin je pourrais toujours revenir. C'est un luxe inuit que je n'ai jamais eu auparavant.

Reste le 'vas-y pars!' ce que je ferais bientôt.

Mon billet est pris pour le train qui transportera ma voiture, vers dix heures et demi l'autre côté du tunnel. De l'autre côté, je me sentirai vraiment "après soixante dix ans, prête à toutes les nouvelles découvertes" (autant que possible bons).

A très bientôt!

mardi 15 juillet 2008

Riche et célèbre (Redac' du mois)

Chaque mois le 15, plusieurs entre nous (plus de 40 dorénavant) écrivons sur le même sujet imposé par le Redac' du mois. Ce mois-ci, je suis l'une entre les 40! Les voici.
Gazou, BlogBalso, Laurent, Olivier, Noelia, Bergere, Bertrand, JvH, Hibiscus, Anne, Julien, Chantal, Looange, V à l'ouest, Jo Ann v, William, Catie, Nanou, Cecfrombelgium, Lydie, Lucile, Optensia, Joël, Linda, Denis, Julie, Le chat qui, Ckankonvaou, Lodi, Mahie, Asibella, Mariuccia, Brigetoun, Amanda, Renée, Agnes, Laetitia, 4nn3, MissBrownie, Karmichette, Rikard,
Allez voir, ce que les autres ont mis et n'hésitez pas de commenter. Le sujet sugéré cette fois est la suivante: "Vous êtes riche et célèbre, racontez-nous votre vie."

Avec l'écharpe, sur noirJe suis riche. Pleine des amis! Des vrais copains connus dans le Web et des voisins ultra simpa! Quelle richesse!

Je suis riche. Mes enfants m'apprécient et m'aime. J'ai un merveilleux fillle, avec trois petite fille qu'elle m'a offerte et un fils qui vient débarquer à Londres avec sa famille, femme, fille et garçon. Je suis riche, je suis grand-mère 5 fois!

Je suis riche. J'ai un grand nombre des blogs et ma site photo s'est enrichie dorénavant de plus de 23000 photos.

Je suis riche, j'ai pleine des contactes et n'importe où je vais dans le monde quelqu'un prête à me rencontrer.


Aie! they will see you!Je suis célèbre. Que veut-il dire "célèbre"? On me connait. Voilà le portrait de moi, qui a été le plus commenté jusqu'ici: 60 fois! Ah oui, on devient célèbre par les plus affreuses autoportraits de soi.

Et la photographie de moi toute ronde "avant maigrir" m'a aussi apporté pleine des commentaires, nettement plus que mes autoportraits où je parais pas si mal que ça! Avis aux amateurs.

Je suis célèbre. J'ai un millier des contacts sur le Flickr et la groupe que j'ai créé en comporte maintenant plus de 2300 membres.

Voilà mes 24 photos le plus appréciées par des enseignants à cette groupe qui m'ont fait l'honneur de les choisir entre mes images publiés sur le Net. Ma photo 'la maison Rose' de la Butte Montmartre à Paris a été déjà visioné par plus de 12.000 personnes et le diapo 7 jours au Maroc plus de 6000 fois sur le site Dailymotion.
La maison rose de la Butte Montmartre
On connait mieux mon oeuvre que moi, tant mieux.

Je suis célèbre. Je suis lue, jour à jour, par plus de cent cinquante personnes, qui reviennent voir ce que j'écris souvent dès le matin.

Je suis célèbre. On m'a invité à une conférence Roumix pour parler de l'internet et les liens entre générations: je suis lu et j'ai des contacts avec des gens de tous les âges - et mes photos sont regardés et commentés par d'autres photographes de partout le monde.

Je suis célèbre. On a publié en janvier un article d'une page sur moi dans un journal régional et en juin une page dans un journal national féminine. C'est vrai, ni l'un ni l'autre ne m'ont pas apporté (ou presque pas) d'autres lecteurs, mais la célébrité m'a causé quelques ennuis. "On te connait, on te lit, fais plus d'attention ce que tu écris!"

On me salue dans la rue, maintenant, en rentrant à la maison. Mais je m'en vais. Après-demain. Je change de pays, je change de ville. Je change de langue. Personne ne me connaitrai plus là bas.

Est-ce vrai?

Non. J'ai des copains photographes aussi à Londres et déjà plusieurs, qui lisent mes blogs m'ont déclaré: on va te visiter à Londres! Mes copains tant de blog que de la site flickr attendent impatiemment mon réportage photographique de mes nouvelles aventures.

Ah oui, l'Internet m'a rendu "célébre", d'une certains façon. Plus connue en tout cas que s'était avant. L'écriture d'un livre sur l'Hypercard, qui avait été bestseller informatique de l'année 1988 et vendu rapidement à 10 000 exemplaires, ne m'avait pas apporté autant des contacts que le blog et mes photos.

Bien sûr, moi aussi je m'intéresse aux autres. Nous rendons 'riches' des copains et 'célèbres' les uns les autres. En plus, la richesse et la célèbrité sont des notions si vagues!

Je voudrais être plus riche et pouvoir vivre au centre de Londres dans un appartement bien calme et agréable, mais ce que ma retraite va me permettre, c'est peut être tout autre chose. Je voudrais être plus riche des amis et les rencontrer plus souvent. Je voudrais qu'on publie mes blogs, mais la célèbrité? Non, je ne crois pas qu'il apporte grande chose, en réalité.

D'après mon expérience, plus tu es connu, plus ta tête sort en haut, plus des gens te vois et veux te donner un coup sur la tête! Plus tu as des responsabilités, mois tu peux faire ce que tu as envie.

Mais ce que j'ai envie, je le pourrais très bien sans être "riche et célèbre": continuer à experimenter et à découvrir des nouvelles choses, connaitre des nouveau copains, et si j'ai vraiment de la chance, renconter encore des nouveau vrai amis pour bavarder aussi face à face et non seulement à travers l'Internet, souvent.

Dernière longue journée

A midi, je vais publier mon Redac' du Mois, mais j'avais à écrire une chose plus immédiat ce matin.

C'est la dernière longue journée en France pour moi, pour le moment. Pleines des choses à faire encore. Plus cela s'approche, plus cela me parait curieux et improbable que bientôt je ne serais plus ici mais là!

Conduire l'autre côté de la route ou pas du tout? Entendre une autre langue tout autour de moi? Apprendre d'autres habitudes et surtout, où vais-je habiter?

Je me lance, 'courageuse diriez-vous' mais en fait je tremble. Heureusement, j'ai plain des choses à m'en préoccuper aujourd'hui, un long chemin à parcourir demain, je n'aurais pas le temps d'y penser. Trop. D'ailleurs, je ne devrais pas passer de temps à écrire non plus, mais c'est mon dernier répit avant l'orage. Je m'y accroche. Les blogs, les photos, les copains et lecteurs web comptent pour moi, et l'immédiat m'enchante.

C'est ce que je ressens maintenant, c'est ce qui se passe là, tout suite, qu'en serait dans cinq ans?

dimanche 13 juillet 2008

Des amis pas virtuels

Danielle (ici avec moi) et Fabrice (le photographe pour cette image) sont venus me visiter. Plus tard, Sarah, dont je n'ai pas d'image.

Quelles bonne copains!

Elles (ils) m'ont prouvée que l'amitié sur l'Internet n'est pas virtuelle du tout!

D'abord, je me suis sentie baignée dans leur chaleur, avec tous les trois, que c'était bon d'avoir toute cette attention dirigée vers moi! Ah oui, pour quelques heures je me suis sentie "centre" mais cela n'a pas empêché d'être eux aussi. Je ne suis pas encore à Londres, mais déjà trois visiteurs se sont annoncés: "nous venons en août te visiter à Londres!"

Hurrah!

Ce n'est pas tout.

Fabrice, qui travail toute la nuit, surveiller que les fêtes de 14 passent bien, va venir demain très tôt pour aider à vider l'appartement de mon fils et bru. Il s'est offert à donner un coup de main, "je dormirai une heure, change de l'uniforme en short et j'arrive".
Cliquez Ici pour voir nos trois rencontres par leurs yeux (Londres s'ajoutera en août)

Ensuite, ils sont partis, justement pour qu'il cherche son uniforme.

Sarah, la Sarahblue est arrivée. Cette fois à l'aise avec moi et habituée à être ensemble. "Bien sûr que je t'aiderai, allons-y". Après avoir regardé un peu les trucs qu'on peut faire dans un blog et les liens entre filckr et les blogs, nous sommes allées dans l'appartement vide qui avait encore des bric et brac dans un coin.

Qu'elle est efficace!

Après notre départ, moitié est repartie avec nous, mais aussi de ses yeux pénétrants elle avait vu ce que moi je n'avais pas perçu, de la colle au sol dans la salle de bain et l'a immédiatement enlevé, elle a rangé les choses après ce qu'ils étaient et mis le reste dans les boite. J'admirai surtout.

Maintenant, je n'ai plus peur, ce matin on pourra finir, tout est trié et préparé. Mes copains, non virtuelles du tout, m'ont donné un coup de main. En plus, tous les trois vont me visiter bientôt de nouveau... à Londres!

Je me vois déjà me promenant avec vous là bas! Je me vois vraiment partie, je me vois prenant des photos ensemble. Danielle et Fabrice ont pris un tas chez moi. Même mes bignonnes paraissent plus belles vues par eux!

J'ai aussi reçu des magnifiques cadeaux: Danielle m'a apporté une photo pris par Fabrice de nous deux à Colombes, dans un autre temps, quand j'étais encore toute ronde. Sarah m'a apporté un châle orange qui va aller magnifiquement sur noir, se souvenant que j'aime bien cette couleur.
Châle reçu de Sarahblue2008 Orange sofa

Pourtant, la plus grande cadeau fut leur présence et coup de main.
Orange sur orange
Nuance sur nuance: encore il fallait se rappeller, fallait y penser!

Merveilleux cadeau! Et Fabrice est venu m'aider ce matin. Tout est fini maintenant. L'appartement de mon fils et vide, prête à rendre demain et ils sont déjà à Londres.
FabriceAvec l'écharpe, sur noir
Au besoin, mes copains (non virtuels) était près de moi!

Centre de monde

Tout le monde crois être la centre de monde et y habiter aussi. Je ne suis pas l'exception.

Le jour de ma naissance, je me suis sentie encore une fois "importante", mais bien sûr, tout est relatif aussi. Important pour qui? Centre pour qui?

En tout cas, pour moi même.

Dans mon enfance, bien sûr, la jour de la naissance était fêtée comme un évènement important. Dès mon réveil, je trouvais des fruits d'avant saison et des cadeau près de mon lit. Je pouvais choisir, une fois par an, ce qu'on mangera à midi. J'étais fêtée.

Oh, que l'enfance est loin!

Hier, j'ai eu 74 ans. Ah oui, je vais rester Julie70 sur l'Internet, puisque je l'avais effectivement, soixante dix ans, quand j'ai commencé ce blog et aussi mettre des images sur la site flickr. Je ne vais pas changer mon pseudo chaque juillet.

Je suis allée, puisque mon fils m'a appelé dès sept heures de matin, et que j'avais proposé depuis longtemps de prendre un petit dej ensemble ce jour-là, dans leur logement. J'ai eu un magnifique abricot acheté par ma belle fille, me rappelant mon enfance.
Julie 74 self
Mais le parallèle s'est arrêté là.

Hier, mon anniversaire n'était pas important, c'était le jour de leur départ. Ils n'ont pas dormis toute la nuit en faisant les derniers préparatifs, épuisée, ils ont réussi à trier les dernières choses, me donner les dernières instructions, trier les dernières affaires.

Dire adieu au logement où ils sont demeurés plus de sept ans.

C'était le jour de départ de France vers l'Angleterre, en bateau. De près de Paris, à travers le Callais et Folkstone, vers le banlieue de Londres qui s'appelle maintenant le Grande Londres.

Bien sûr, tout comme moi, et en regardant d'ici, Paris est le centre. En regardant de Londres tout commence et fini là bas. Même l'heure! Tout le monde, mesure leur temps après l'horloge de Greenwich!

Là-bas, l'heure est 0, et à Paris sera 0+1, à Bucarest 0+2, à Washington même seulement 0-5! Quelle meilleure preuve que Greenwich, où ils habiteront bientôt, probablement ils ont déjà dormi là d'ailleurs, est le centre de monde?

En les visitant, vais-je me sentir de nouveau au centre de monde? Ah, non. Je sais que je ne suis pas 'le centre', mais savoir quelque chose et le ressentir se sont deux choses différentes! Je vais continuer à me sentir le centre partout où je serai...

et je ne serai célèbre (et riche) que le 15 juillet, quand avec une trentaine on nous a donné ce thème comme Redac' du mois! ce sera aussi ce jour-là, selon tout probabilité, que j'arriverai, j'irai au "centre du monde'.

Je n'y resterai pas longtemps. A mon âge, il sera de tout façon sage de savoir que nul part n'est pas le centre du monde et nul n'est pas centre. Mais il ne coûte rien d'y croire? Ne serait-ce que quelques instants.

Par exemple, pendant qu'on déguste un superbe abricot bien mur!
Moving from Paris to London
En attendant, pour moi, tout commence et fini dans ce jardin O;)

samedi 12 juillet 2008

Plus rien dans sa chambre

Ma petite fille (et fils) a habité pendant sept ans dans cette chambre, dorénavant vidé de tout. Ils partent bientôt.

Hier, dans la chambre vide, elle était assise avec cet ordinateur, connecté de loin, par réseau sans fil à l'Internet à regarder des vidéos.

Que les époques changent!

Seule, dans la pièce, elle s'est amusée longtemps. Puis son père lui a fait un partition à elle et un pour son frère. L'arrivée de son faire ne l'a pas perturbé, elle a continué à s'amuser avec le petit Mac.
Empty room but staying connected (18)
Elle a continuée, dans cette chambre vide, avec patience, jusque ce qu'ils se sont mise avec sa mère a réparer les tapisseries.
Empty room but staying connected (5)
De tout leur départ, c'est l'image qui m'a frappé le plus.
Empty room but staying connected (10)v
J'aperçois déjà en elle aussi la fillette que j'avais été quand j'ai commencé écrire mes journaux, mais je crois qu'elle est encore plus mature. Cette nuit, au lieu de venir avec moi, elle a préféré de rester et assister à la reste du déménagement.

Eh oui, ils partent bientôt, alors je ferme cette fenêtre et vais aller être là à leur départ vers le Calais.

vendredi 11 juillet 2008

Avant partir, c'était jeudi

Tout ces étagères vides était tristes. Mais les livres dans les caisses encore davantage.

Et alors, si c'étaient pas choisis entre mes préférés?

Cela ne veut pas dire que je ne les avais lis, une fois, avec plaisir! J'ai passé des bonnes moments avec la plupart d'eux. Et oui, mes biens les plus précieux, d'accord, après mes journaux, sont les livres.

books gone
La choix de ce que je prendrai avec moi comme vêtements va pas prendre plus d'une heure, mais j'ai passé des jours et jours à hésiter avec mes livres. Lesquels offrir? Lesquels prendre? Lesquels envoyer? Lequel vendre?

Finalement, je n'ai vendu qu'à la puce quelques livres français, et il ne me reste pratiquement aucun "second choix" en français, puisque ce qui restait j'ai offerte au club de quartier. Il me reste encore un livre pour Sarah, si elle peut venir la prendre et ceux à envoyer, promis.

J'ai retrouvé pleines des choses a quelle je tiens en préparant mon départ.

Un petit sachet de lavande que Sophie m'a offert l'année dernière, le vinaigre offert et préparé par Manu, je vais prendre les deux avec moi à Londres, pas d'hésitation là! Quelles magnifiques souvenirs, la visite chez eux l'année dernière! Témoin aussi la photo qu'on peut voir sur l'étagère, une image prise pour moi par elle.

Vous avez compté beaucoup dans ma vie.

Annie, qui m'a invité montrer comment on fait un blog à Doullins, d'où Jaqueline m'écris encore de temps en temps un commentaire "je continue à vous lire". Annie est loin maintenant, partie avant moi à l'autre bout de monde à Tahiti. C'est ça, Annie?

Elle va bientôt pouvoir enseigner là bas aussi.

Nicolas, de Taillande, un des blogs que j'avais découverte très tôt, est revenu à Paris, je ne l'ai pas revu depuis mais je continue à suivre son destin. Hicham aussi, revenu de Egypte, partie au Canada. Coyotte qui ne vient plus me voir à Argenteuil, continue à écrire de Canada aussi.

Ma chère Giselle, dont le blog se tait pour le moment qui passe des moments difficiles, je pense à toi dans ton chagrin! Fabrice, ayant trouvé une amie à Paris, je me réjouis. Je suis le développement de Lily-soleil, le bébé d'Etolane, que je n'ai pas rencontré personnellement, mais avec qui j'ai vécu à travers tellement des choses!

Danielle et Fabrice, parties de la région parisienne pour l'Amérique, sont revenus et je vais passer la soirée d'anniversaire avec eux à Paris.

Et tous mes copains blog potes dont je ne parle dans ce note, que j'ai rencontré ou non, dont je suive leur vie jour à jour, me réjouissant de leur joies et coeur serré lors leur chagrins.

Ce n'est pas seulement "virtuellement" que nous somme près les uns des autres!

jeudi 10 juillet 2008

Avant, après

Avant, pour sept ans, c'est le secrétaire que ma mère avait reçu cadeau de mariage de sa grande mère, qui elle même l'avait hérité de l'instituteur de ses frères, avec qui me réveillais en face de moi. Bien sûr, c'est héritage familiale je l'ai depuis longtemps donné à mes enfants, mais il était encore chez moi.
DSC00630
Ce matin, à la place, je me suis réveillé avec les armoires dans lesquels j'ai replacée les bouquins qui vont rester ici, que je retrouverai avec plaisir ou les offrirai à l'occasion. Et les belles albums photos, trop lourds pour qu'on les trimbale à travers montagnes et mers.
Moving (1)
Hier, rapidement (mais mon dos le ressent) j'ai recréé le sens de "home" ici, après les troue laissés par le départ imminent.

Traversées

Le temps des décisions et action est arrivé.

Les quelques meubles venant de mes parents sont partis, en fait ils appartient déjà au mes enfants. Plus de vingt petits caisses des livres aussi. Mais presque rien d'autre.

Last days - sortie d'école vendredi (54)Arrivé en quelques jours à 74 ans, pas longtemps après je traverserai le Tunnel de la Manche. Mon fils et belle fille ont préférés utiliser le bateau pour le traversé. Chacun de nous marque le passage autrement.

Je crois qu'il y a une symbolisme différent, et positive à chaque fois.

En tout cas, en train, même si on annonce seulement deux heures, partant d'où j'habite cela m'avait pris nettement plus la dernière fois. Prendre un bus, un train, puis des corridors sans fin pour arriver à la gare de Nord, m'avait déjà pris plus de deux heures en soi. Et en plus, il fallait arriver une heure d'avance!

En voiture, ce qui permet pour moi de prendre des bagages lourds sans les trimbaler ou payer en plus pour le poids ou nombre, le guide Micheline dit 2 1/3 jusque Callais et 1 h de Folkstone à Londres. Bien sûr, à cela on doit ajouter une heure de traversé du tunnel, cela me parait long en voiture mais c'est le train qui le transporte si j'ai bien compris, et les temps d'attente. On verra.

En tout cas, quelque chose nouvelle à expérimenter.

Et puis, le tunnel s'est le progrès, le nouveau, le lien que je veux sentir entre les deux pays.

Partir en bateau, c'est souligner la rupture, de départ, quitter l'ancienne et aller vers quelque chose différente. C'est aussi fantastique! Je vois déjà ma famille au bord de bateau regardant les côtes s'éloigner, et ensuite les autres, pas si longtemps après, s'approcher.

Hélas, pour moi, la mer agité souvent entre la France et l'Angleterre, avait été néfaste à chaque fois que je l'avais traversé. Pour quelques minutes à peine de traversé, j'étais malade ensuite des heures. Mon estomac proteste au vagues.

J'espère qu'ils ne resteront qu'avec des bonne souvenirs de l'aventure de la traversé ensemble. Bien sûr, aussi, que mon traversé, quelques jours plus tard, se passe sans trop de mal.

J'espère qu'on va démarrer dans la vie nouvelle, l'épisode prochaine de notre vies, autant en sachant que c'est un nouvelle départ qu'en prenant nos cultures avec nous, prête à apprendre celui de l'autre.

En effet, la façon que les anglais sont éduquées, comme ils voient le monde et eux même, fait que le faussé entre nous deux, (je me considère français pour le moment) est beaucoup plus grand que la courte traversé laisserai croire. Je suis en train de lire un livre acheté il y a trente ans et retrouvé récemment: Comment vivre chez les anglais par Bernard Gille. Bien sûr, en trente ans des choses ont changé tant en France qu'en Angleterre, mais pas en profondeur. Je ne crois pas.

Pleines des choses intéressantes à découvrir. Bientôt! Ce n'est plus une départ pour moi, puisque je pense déjà à l'arrivée. Non pas au difficultés matérielles, "mineurs" sinon importantes bien sûr, comme trouver une place à loger, etc. mais surtout au joies des découvertes d'une nouvelle culture que cet étape nouvelle de ma vie m'offrira.

Que des choses je n'ai découverte en arrivant en France! Mais de cela une autre fois. La 74e année de ma vie, je la passerai, en majeur partie en Angleterre. J'y crois maintenant. Je commence même à m'y réjouir.

mercredi 9 juillet 2008

Fille et mère

C'était hier après-midi, elles sont passées me voir.

Elle est arrivée de Maroc, sa fille je la vois de temps en temps, elle habite pas loin. "Si tu peux faire une grande photo, comme tu l'avais pour mon mari" me demanda-t-elle.

Aujourd'hui, elle est venu donner un coup de main, et j'espère bientôt elle retournera encore.

Tout qui devait sortir et partir vendredi à Londres est partie de ma maison, tous mes livres préférés et quelques meubles venant de côté de ma mère. Sinon, juste deux oreillers, une couverture, un drap, et quelques pulls d'hiver.

Le reste de mes affaires d'été je les prendrai avec moi ainsi que tous mes journaux intimes.

La maison n'est pas resté longtemps vide, j'ai aussitôt réarrangé pour que cela parait sympa. Non, pas fini du tout. J'ai craqué, dos au coussins, je préfère "jouer" à l'écriture pour un temps.

Temporaire? Pour longtemps? Je n'ai aucune idée. Je reviendrai souvent, je crois, au moins arranger tout ce qui reste en suspense. Et ne me demandez pas 'quand' je partirai, probablement un jour la semaine prochaine. Si je peux encore bouger...

Mais le moral est au beau fixe!

Aujourd'hui

C'est l'orage qui s'approche, c'est le déménagement qui arrive jusque chez moi, probablement, dès ce matin.

J'ai trouvé que le ciel changeant avec ses nuages gris était juste le bon fond pour montrer un peu ce que je ressens.

Courageuse, oui, mais j'ai eu mal à l'estomac, qui manifestait ainsi mon tourment intérieur que je ne veux pas reconnaître. Admettre.

Il y a plus brave que moi et plus efficace!

Hier soir, ma belle fille est passé chez moi, chercher son téléphone portable disparu dans le tourment, mais finalement, elle a fait place net, tant dehors devant la fenêtre que dans le salon: "pour qu'ils y a de place de travailler".

Elle a vu qu'il n'y a pas beaucoup de place, ça je l'avais vu moi aussi, mais elle a aussi su en faire davantage. Après leur passage (ma petite fille est aussi arrivée et repartie heureuse avec une rose et un petit insecte trouvé dans le jardin) j'étais plus rassurée. Mais aussi un peu plus inquiète: j'avais compris encore davantage que le départ est imminent.

Tout aurait était bien, est je me suis endormie assez tôt, si mon fils ne me téléphone pas avant minuit: elles ne sont pas arrivées à la maison. Nous nous sommes fait de mauvais sang, lui attendant, et moi, ici de loin.

Heureusement, quelques minutes plus tard, elles sont rentrées. Ouf. Alors, d'un coup, rapidement, on minimise tout. Les choses rentrent à leur place. Que c'est un petit changement de lieu?

mardi 8 juillet 2008

Je suis prête

J'hésitais. Tout en sachant que je dois partir, que je partirai, je ne me sentais pas prête.

Avant partir...Hier, mon fils et belle-fille m'ont appelés, viens voir! Tout leur salon était déjà emballé, sauf, allez-vous deviner? Leur ordinateur avec le grand écran, en état de marche et allumé.

S'ils me permettront plus tard ce matin j'ajouterai ici la photo, une des photos que j'ai prise. Toutes ses cartons, une chaise pour chacun, et malgré tout, resté connecté au monde! L'écran allumé, rapidement, mon fils m'a même trouvé l'adresse de dentiste très sympa qui l'avait traité il y a deux jours et ma belle-fille m'a montré sur l'écrant les environs de Londres où ils vont habiter.

J'ai rencontré les enfants jouant avec les autres de l'immeuble, profitant des derniers jours qu'ils sont encore là insouciants en apparence pendant que leur parents prennent les derniers décisions.

Ma décision est prise enfin: je pars aussitôt que je peux! Aussitôt qu'on n'a plus besoin de mon aide ici. Dans dix jours, probablement je ne serais plus ici. Mais que je pars plus tôt ou plus tard, n'a pas de l'importance. Enfin, je suis prête.

Non, je n'ai pas fini trier, décider, ce que je prends ce que je laisse, ce que fais envoyer. Non, je n'ai pas fini annoncer mon départ, non je n'ai pas fait de l'ordre partout, vidé comme chez eux. Loin de là! Mais en moi, intérieurement, je suis prête. Plus des regrets, plus des déchirements.

Je me suis décidée à ne plus regarder en arrière.

Que je pars finalement en quelques jours ou quelques semaines, n'a pas grand importance: en moi, je me sens déjà partie, en moi je suis prête.

lundi 7 juillet 2008

Fouiller dans vieilles choses

Fouiller dans vieilles choses ne serait pas si dur si en même temps cela n'éveillerait pas des vieux souvenirs. D'ailleurs, pas tout mauvais. C'est quand même pas facile ni de tout repos.

Hier, avec l'aide, vidé une grande partie de garage encombré et de la cave.

Rien spécial pour me donner un choc dans le garage et même de la cuisine j'ai regardé mon source de cuisine s'en aller sans brancher. D'accord, je devais nettoyer la place. D'accord, je n'ai plus avec quoi cuire une viande ou griller un aubergine, mais il me reste le micro-onde pour réchauffer ou cuire. D'un coup, il y a d'espace pour fouiller entre les livres anciens qui s'y trouvent encore et jeter ceux dont je n'ai vraiment besoin ni envie de garder.

La cave c'était un tout autre histoire.

Il y a sept ans, quand j'ai voulu prendre mes affaires de notre 'maison de campagne' la futur femme de mon époux (nous n'étions pas divorcés encore) m'avait interdit de pénétrer dans "leur" chambre à coucher. Elle a presque sorti mes yeux, menaçante de me mettre en morceau, me jeter un sort, ainsi de suite. Finalement, ils ont mis tous mes affaires, vêtements non utilisés, dans des grands sacs et quelques semaines après ont bien voulu me le faire passer.

Dégoûtée, j'ai tout mis dans la cave.

Depuis sept ans, je n'ai pas eu le courage d'ouvrir les sacs, pourtant j'aurais dû jeter tout aussitôt. Même mettre la main dessus me dégouttait. Les mains de la femme ont fouillé dans mes affaires! Touché et regardé chaque chose un à un! En tout cas, ce qui y avait n'était pas si important pour moi, je me disais et j'ai oublié tout, ne descendant dans la cave par la suite.

Hier, ma belle fille courageuse me demanda si on peux jeter ce qui s'y trouve. Je me suis obligée à descendre avec elle et ouvrir les sacs. Au lieu d'une, j'ai vu quatre! L'une contenant une très belle manteau d'hiver complètement moisi un hiver dans la maison de campagne déjà, pourquoi je ne l'avais jeté déjà là bas? Hier, elle partait en morceau déjà. J'ai vite refermé le sac: ça partira demain soir à la poubelle!

Le pire était la deuxième et troisième, il s'y trouvait des bonnes souvenirs, des belles morceaux des vêtements achetés quand j'avais que 57 kg aux Etats Unis pour me récompenser d'avoir maigrie. Quand serais-je de nouveau si mince? Jamais. Toutefois, les jeter me faisait mal au coeur. J'ai pris quelques unes pour les laver. Hier soir, la machine a laver a fonctionné longtemps.

Mais dans le même sac, se trouvait des affaires complètement détruits, mélangés le sale avec propre, le bon avec mauvais. Alors, j'ai abandonné, ayant mal au coeur, à l'âme. Quelle mauvais volonté je sentais dégager de tout ce mélange! Ma belle fille a porté le tout en haut prête à jeter ce soir, avec le reste de la poubelle. Mais je n'ai pas dormi pratiquement tout la nuit.

Le soir pourtant je me félicitait, "cela ne me fait plus mal! ni les vêtements détruits, ni les souvenirs". La nuit m'a raconté une autre histoire, tout simplement je n'avais plus sommeil. Non, mon coeur ne me fait plus mal et je ne regrette pas dû tout mon ex, ni des affaires sans lesquelles je peux vivre très bien. Je n'ai jamais pleuré sur des chiffons.

Mais pourquoi n'ai-je jeté le tout aussitôt? Quelle leçons en tirer de tout cela ? Comment sortir de mon nez, mes poumons, la poussière des choses détruits? Même après un bain profonde et prolongé, je sentais encore l'air m'empoisonner.

Ce matin, je dois descendre de nouveau dans le cave et jeter tout qui y reste encore, s'il y a quelque chose de vieux venant de la même source. J'avais l'impression il y a sept ans qu'elle les avait empoisonnés, c'est pour cela que je ne l'avais pas touchée! Alors, pourquoi je les avais descendu dans la cave? Pour les quelques chiffons souvenirs agréables? Espérant maigrir un jour? Non, je crois tout simplement c'était comme le girafe mettant la tête dans le sable. Pourtant, c'est une chose dangereuse, même si sur le moment on a l'impression que cela aide à continuer à vivre.

Bien. Tout jeter. Ce soir. Sortir dehors. Jeter le mauvais sort avec eux. Ils se sont mariés aussitôt qu'ils pouvaient légalement et vivent maintenant, dans le même maison de compagne. Probablement, ils vivent encore, même si la femme a apporté la d'autres membres de sa famille. Quand j'ai passé la dernière fois par là, la rose qui grimpait tout en haut jusqu'à la fenêtre était presque abîmée, la maison avait l'air habité mais mal soignée.

Regards en face et pas arrière, Julie!

Ce matin, le déménagement commence en vrai. Débarrassé de tout qui est vieux, ou presque de tout, je pourrais penser au futur, et je me promet, arrivée à 75 kg, je m'achèterai un nouveau costume de bain.

Merci à tous mes lecteurs qui m'ont laissé un petit mot, avec les vacances commencées, j'ai l'impression qu'une partie de vous m'est lâchée, mais non, il faut faire un petit pause, je comprends bien. Si vous revenez en quelques semaines (peut être même jours) vous allez me retrouver écrivant de Londres!

Devais-je écrire de tout cela, je ne sais pas bien, probablement. Pourrait servir comme mauvais exemple, ou tout simplement, raconte de la vraie vie. Ne pas aller dans la cave pour sept ans à cause des quelques vieilles chiffons dans des sacs, enfuis, qu'on voulait oublier en même temps que toutes les bonnes et mauvais souvenirs de quinze ans vécus avec celui qu'on croyais "enfin, LUI!"...

Une fois, tout jeté, je ne penserai plus qu'à l'avenir. "Radieux"? Intéressant pour sûr.

dimanche 6 juillet 2008

Sortir de zone de confort

Je viens de recopier ce texte, pour le continuation de Retroblog, que c'est vrai pour aujourd'hui! Cela vaut la peine de se relire des fois!

Je venais de m'acheter mon premier PC en y faisant connaissance petit à petit.

***
1 novembre 2003

Il y a plein des « première fois » dans la vie.

Aujourd’hui j’ai regardé pour la 1re fois un film DVD sur mon nouveau écran Sony, après avoir choisi la langue, la forme et ensuite, plus tard, je l’ai vue de nouveau avec des commentaires de la scénariste et du producteur ou était-ce le metteur en scène? Formidable!

Que des décisions et travail pour faire un film!

Quoi couper? Où mettre les scènes? Comment les habiller? Où tourner? Quelle musique d’accompagnement mettre à chaque épisode? Les lumières, décors, accessoires, la jeux des acteurs et leur choix, etc. Fascinant!

Sinon, au cimetière avec madame Filipetto. Je dois m’intéresser de la longueur de concession du tombe de papa (et maman), j’ai vu aujourd’hui trop des « concession échoués ».
Je n’ai pas réussi à faire un CD pour mes données.

Au levé du jour (30)Chaque jour j’apprends quelque chose de nouveau, aujourd’hui j’ai mis plusieurs images ensemble et compris un peu comment travailler avec des 'calques' dans le photos hop pour améliorer l’image, et permettre à la fin qu’il soit changé ou reste la même.

J’ai oublié aller à la pharmacie. Eh bien, lundi j’irai prendre les médicaments et la crème.

Et quand commencerai-je à maigrir?

J’ai des idées nouvelles pour les images. Je vais essayer de faire une page Ambrieux (faite), une Budapest, autre Paris, une sur le marché d’Argenteuil, puis Les statues de Stéphanie, Alina en France, et même sur les places libres. On verra ce que cela donne. 10 pages au lieu de cent pour les images couleur, c’est mieux déjà, mais je n’ai pas encore testé le reste, ni un logiciel de mise en page.

Je viens par contre découvrir que Works a aussi une collection d’images avec des commentaires, assez ample espace d’ailleurs. Demain.

Oui. Il faut sortir du zone de confort pour avancer.
Oser faire un pas (ou plusieurs) dans l’inconnu.
***
2008 de nouveau:

Un rencontre c'est pour moi une grande plaisir. Peut-être c'est aussi pourquoi j'aime tellement prendre des portraits. Un rencontre avec moi-même, celle que j'étais dans un temps lointain aussi. D'ailleurs, c'est une des avantages d'écrire un journal intime.

Je ne relis pas ce que j'écris en général. Mais de temps en temps cela arrive.

Par exemple quand je me suis mise à les traduire, j'avais du plaisir à lire mes aventures de 7e et 8e cahier, découvrir ce qui arrive à cette jeune fille naïve dont on suivait les aventures amoureuses avec suspense (va-t-elle ou non aller plus loin). Aussi quand j'ai trouvé mon journal n° 4 que j'avais cru perdu (l'entrée dans le monde de travail d'une jeune fille et description détaillé de comment ça marche la construction d'un usine dans le Roumanie communiste).

Et hier la rencontre avec cette moi pas si lointaine pourtant mais une Julie 'avant'. Au levé du jour (25)

Pourtant le cahier que je me suis mise à recopier hier dans l'ordinateur ne date que d'il y a cinq ans.

En 2003, j'ai acheté mon premier PC en partant de Machintosh et Apple auquel j'avais été fidèle 23 ans. Après les premiers ennuis, décrits avec suspense, je me sentis comme si j'étais là encore, j'ai découverte pleines des nouvelles possibilités devant moi et je me sentis comme ennivrée.

Je décidais alors de combiner dorénavant les textes avec des images. Vous avez dû déviner, ces images sont de mes livres emballés ou tout retournés. Je suis bien hors de ma zone de confort.

Je suis là, pour le moment dans la lecture et recopie. Mais ce cahier, après ce que j'avais mis sur la couverture à la fin, décrit tout mon rencontre avec les images.

C'est le cahier d'avant mes 70 ans, mais aussi avant la découverte des blogs et tout ce qu'ils ont pu m'offrir par la suite.

Que de travail, jour à jour! Non seulement pour recopier les textes, mais ensuite pour les corriger, pour les rendre compréhensible pour ceux n'ayant vécu les même périodes, décider quelles souvenirs manquent et comment les incorporer, décider où commencer et où finir un volume imprimé, quel image y ajouter et où le mettre.

Tout n'est pas parfait aujourd'hui, mais comme certaines choses sont devenus plus faciles!

Probablement, je n'ai pas essayé depuis longtemps, imprimer un livre en couleur coûte encore cher, mais déjà on peut publier sur le web! Le texte et les images ne restent plus dans le tiroir. Ni dans les étagères poussiéreux de l'arrière boutique d'un éditeur, comme j'ai vu à Paris, quand on m'avait proposé à demander l'Harmathan de publier mes journaux.

Je ne suis pas encore arrivée à pouvoir présenter mes anciens écrits facilement à lire, comme on lit un livre, mais cela ne tardera non plus. Florence de FleurDeBlog m'apprend à ajouter du son au blogs, quelqu'un m'apprendra surement comment inverser tout le texte, pour qu'on puisse lire une copie de Retro blog "à l'endroit" et pas à la blog, une sur l'autre, un jour.

En attendant, devant moi des jours qui vont me sortir de ma zone de confort: surement, je dois écouter la sagesse de Julie d'antan et me dire: "cela te servira pour avancer'.

samedi 5 juillet 2008

Au levé du jour

je me suis précipité dehors, il y avait une lumière spéciale, mais l'appareil n'a rien voulu savoir, ne voyant que des contrastes forts, pas comme mes yeux. Tant pis, moi j'ai vu!

Dommage quand même.

Et bien sûr, ce n'est pas la faute de mon petit Sony mais je ne l'avais réglée comme il fallait pour la circonstance: trop enivrée par ce que je voyais. On dit, et probablement on a raison, qu'il faut être au moins un cercle dehors pour bien voir et comprendre!

J'aurais dû partir ce matin, à la même heure. Partir loin.

Heureusement, ce ne s'est pas fait ainsi. Non seulement je ne suis pas encore prête (les dernières jours je me suis activée mais sans me dépêcher) mais je me sens tellement mieux dans la maison plus rangée et plus nettoyée, même avec les caisses des livres et les valises pleines de mes journaux tout préparés!

Le tapis persan a reçu enfin le coup d'aspirateur qu'il attendait en vain depuis des semaines, sous les fauteuils et lit j'ai trouvé non seulement des livres, dont je savais existence, mais aussi une carte mémoire perdu il y a des semaines, et, même un balaie!

Je suis prête à affronter l'orage.

Dès la début de la semaine prochaine, le tapis avec tous les meubles venant de ma famille vont être emballées et partir? La cuisine changer aussi, probablement. Rien ne sera plus la même dans une semaine, sauf moi.

A chaque fois que j'avais réussi faire un foyer enfin sympa, j'ai dû partir. A chaque fois je l'avais regretté. A chaque fois je suis allée vers quelque chose plus intéressante. A chaque fois, finalement, partir m'a enrichie: m'apportant des nouvelles souvenirs, des nouvelles aventures.

Ce que le camera voit. Un peu comme moi, pas grand chose dans le futur.

Mais avec un flash, on voit l'espérance percer.


Quoique ici, je l'ai amélioré un peu avec le Photoshop que j'ai. Je suis une éternelle optimiste.

Courage! Il y a de la vie, non seulement après 70 ans, pardon, bientôt 74, mais aussi ailleurs. Même si je ne sais pas encore bien ce que le ailleurs apportera. Ni aussi bien que mes plus folles rêves espèrent, ni aussi mal que mes cauchemars le craignent. En regardant ce ciel de matin, juste avant que la pluie n'est pas commencé à tombé sur moi en me chassant de nouveau dedans, je me dis, peut-être il me dis quelque chose sur le futur.