jeudi 3 juillet 2008

Confidences?

On racontait toujours, des secrets, ou au moins des choses qu'on croyait pas pour tous les oreilles, les unes aux autres. On aime se confier, nous les femmes, même si quelquefois, les hommes le font aussi.

J'allais voir ma arrière grand-mère après l'école et je lui confiais mes soucis de l'école. Elle me racontait son enfance à elle, celle de maman aussi. Je me suis rendu ainsi vite compte qu'il n'y a pas de différence si grande entre des générations.

Les moyens de communications changent peut être un peu avec le temps, et les changent s'accélèrent aujourd'hui, mais nous avons toujours besoin de contact.

Viens, faisons un calin, je dis à mon petit fils, qui en a besoin ses temps de changement encore plus, mamie elle en a besoin aussi. Il me comprend si bien! Que c'est doux un enfant montrant sa tendresse!

Non, je ne resterai pas longtemps très loin d'eux. Ils ont besoin de leur mamie, c'est vrai, mais j'ai encore plus besoin d'eux. Cette sourire soudain quand il me voit! Ces deux ont illuminé ces dernières années ma vie. Nous avons besoin tous de la chaleur.

14 years old in 1948, croppedJe sais que mes enfants m'aiment aussi, mais étant grands, on ne le manifeste pas de la même façons. Les enfants, moi aussi quand j'étais petite, sont plus ouvertes de ce point de vue.

Et vous savez quoi? J'ai aussi un petit enfant loin, que je ne vois pas souvent hélas, dont je viens reçevoir une photo: son sourire et yeux chaleureux ressemblent tout à fait à la fillette que j'étais jadis!

Je suis ridée, mon visage a beaucoup changé, ce ne sont plus que mes yeux qui de temps et temps s'illuminent de la même chaleur.

5 commentaires:

  1. Merci Julie, mais comme d'hab, je n'ai pas compris. Je dois t'envoyer un mail mais encore aujourd'hui, je dois repartir pour deux jours. A bientôt.

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  2. oui,ces enfants embellissent notre vie

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  3. pour autant qu'on puisse en juger par les brides que tu donnes, tu as toujours été belle, vivante, ouverte, même dansles moments durs.
    Les enfants, mon immense manque (mais on m'a dit que je n'aurais pas su)
    les confidences :des fausses ou transformées sauf avec mon père

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  4. La ressemblance est tout de même frappante.
    Ceux qui vieillissent avec nous ne voit pas les atteintes de l'âge.
    Bises

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  5. Bonjour Julie, je t'ai mis sur mon ancien blog l'extrait du film où Annie Girardot lit le poème...
    Tu étais belle, plus jeune, mais aujourd'hui, tu rayonnes ! différemment

    http://leblogdecendra2.blogspot.com/2008/07/partir-revenir-comme-une-fleur.html

    Florence, ex-Cendra

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