jeudi 3 septembre 2009

Pour ne pas être en retard


Comme le jour avant, j'étais en retard a la réunion des Toastmasters au centre de Londres, attendant trop pour qu'un bus, puis un train arrive, hier, je suis partie en avant et prenant des bus et métros.

Je suis arrivée deux heures en avance!

La salle était vide.

Mais les organisateurs et ceux qui devaient faire le spectacle, acteur, responsable pour la lumière, le son, le buffet, étaient déjà là.

Heureusement, j'ai eu un bon livre à lire, jusque les premiers Toastmasters audience sont arrivés. Bien sûr, j'ai pu aussi choisir n'importe quelle chaise, un lieu d'où je pouvais bien voir et prendre quelques photos.

L'improvisation, comment le faire, l'exemple ensuite, ne m'a pas spécialement impressionnée, mais j'ai fait des très bonne contacts.

Il est important d'être "là".

Je vais aller visiter d'autres clubs, être présent aux autres évènements. Oh, il y a tellement à faire!

Il pleuvait, la nuit tombée, quand je suis retournée: en bus, en marchant et train, puis autre bus. Il a fait aussi froid. L'été est fini, mais Londres et merveilleuse et tout ce que je peux faire ici.
Mon livre qui vient arriver est merveilleux: m'explique la grande différence entre "écrire ou lire" une histoire et le raconter. Les différents façons que chacun de nous se rappelle et imagine. Et tas d'autres choses! Je ne suis qu'à début bien sûr.

Déjà, j'ai quelques idées comment raconter mieux mon histoire sur l'importance des récits, mes récits avec "comment on se sent avec un banc-note dans la poche."

En fait, je me suis rendu compte ce matin, ce n'est pas l'argent qui compte, mais savoir quelque chose que l'autre ne sais pas, la joie de ce petit "supériorité" en face d'un adversaire sévère.

Je me suis rappelée, que j'ai ressentie la même sentiment a la douane, en sortant de Roumanie, me rappelant d'un poème de Heine, "vous ne savais pas que vous cherchez en vaine, disait-il, la contrebande n'est pas dans mes valises, mais dans mon cerveau!" La contrebande était dans ma ventre: j'attendais un enfant.

Me rappeler le récit de Heine, avait aidé durant l'épreuve avec les horribles douaniers, qui ont a l'époque, même renversé les cendres de ma mère pour regarder si on ne cachait pas de l'or ou diamants dedans!

Comme, devant ma soutenance de thèse de doctorat, une banc-note dans ma poche, le récit des débuts de mon père, m'a donné l'humour, et la bonne humeur pour y aller et parler avec confiance.

Doug Lipman, l'auteur du livre que je lis (Improving your Storytelling), dit que préparer chaque récit l'a changé, moi aussi, je comprends mieux et vois autrement le passé, à chaque fois que je prépare ma nouvelle intervention orale.

2 commentaires:

  1. Il s'agissait biensûr de toi. Il me semblait bien que cette Nina était un peu étrange.

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  2. Je suis toujours pleine d'admiration pour ton énergie et ta curiosité et ton désir de rencontrer les autres

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