samedi 28 février 2009

Diaporama Brick Lane avec Sana

Oui, je voulais parler ce matin de la réunion des seniors à l'Université de Goldsmith et la conférence, très dur à comprendre pour moi qui m'a rappelé mes livres d'enfance préférés. Je voulais parler aussi des fleurs de printemps sous les arbres, entre les voitures, trouvés un peu partout "à l'anglais", mais finalement, je vous offre aujourd'hui mon travail de hier soir: une diaporama des toutes mes images prises lors la journée et sortie au marché Brick Lane de Londres.

Sana avec son camera vidéo, moi avec mon petit appareil. Elle a pris des vidéo, qu'un jour on pourrait montrer aussi, de moi approchant les gens et de leur réaction surtout, et moi, comme d'habitude de ceux rencontrés, elle y compris, bien sûr.


Vous pouvez allez directement à Dailymotion et la voir en plus grade, si vous désirez.

vendredi 27 février 2009

L'attente

Impro_0109Je me suis rendu compte ce matin, que la vraie problème de mercredi, au groupe Improvisation, n'était pas ce qu'ils faisaient.

Ils se sont bien amusés, ont eu des mouvements très bonnes, et la plupart de temps ont agi avec beaucoup d'initiative comme on leur demandait de faire.

Que de coordination et de gestes parlants!

D'accord, de temps en temps, rarement, leurs éclats de voix me heurtaient, j'avais envie m'enfuir. D'accord, je ne comprenais pas cette esprit de match de foot, les Bravo! Ouuuuuiiiiii! criés à chaque idée entre eux, de l'un à l'autre. Et alors?

Ce que je ne comprenais pas était surtout la différence entre ce que je m'attendais à ce que j'ai trouvé. Je me disais qu'il serait fait des scènes, lentement l'un ou l'autre ou un couple ou trois parlant et bougeant, comme si c'était dans la vie, mais conflictuelle pour la rendre plus intéressante. Probablement, on peut improviser aussi cela. Sans danse, ballet presque, sans se coucher par terre ou faire le chien (il l'ont fait bien d'ailleurs.)

En parlant pas avec "bababa" ou "tra la la" comme souvent, ils l'ont fait, comme exercice, mais en ayant quelque chose à dire.

Bien sûr, je comprends bien, avec mon esprit, que c'était nécessaire, pour que le group suivant les imite, en observant avec soin leur mimes et essayant deviner. Ce que je comprends avec ma tête, n'a pas aidé mon coeur ou quelque chose d'autre, qui reste mal à l'aise après l'expérience.

Pourtant...

L'expérience m'a aidé à comprendre mieux l'importance entre ce qu'on s'attend et ce qu'il existe. Aussi de l'attente des Anglais à ce que les autres se comporte comme eux. Les attente des groupe qu'on se comporte comme ceux du groupe, et pas différemment. Combien des fois, je ne l'avais pas fait, agissant autrement qu'on s'attendait!

Dans certaine discussions commerciales, cela m'a servi drôlement bien: l'autre ayant préparé un scénario de discussion et moi, ne connaissant pas de scénario commercial, le détruisant, gagnant tous ses arguments, naïvement d'ailleurs, sans me rendre compte. C'est un troisième en regardant de dehors qui me l'a fait remarquer ensuite ce qui s'était passé.

D'autre fois, je me rends compte finalement. "Je n'aurais dû m'asseoir sur la première rangée." Je la fais, ici, pour mieux entendre, l'anglais n'est pas encore si facile à comprendre. Mais souvent, sans dire, la première rangé est réservé au dirigeants. Quand je demande "puis-je" on dit oui, puis je me rends compte que c'était en fait la place de quelqu'un qui parlait plus tard. Trop tard pour moi de changer bien sûr.

Des fois, surprendre est bien, autrefois, il peut décevoir ou heurter. Quelquefois il sera bien d'y penser, même si je ne peux pas changer comme je suis, je peux quand je m'en rends compte de changer un peu mon comportement.

Peut-être déjà au déjeuner des anciens ce midi?

jeudi 26 février 2009

Deçue

Impro_0021Je suis allée hier prendre des photos (et un peu participer) à un groupe d'Improvisation tenu à presque l'autre bout de Londres. Une heure et demi pour y arriver.

J'étais déçu de ce que j'ai trouvé: très différent de ce que je me suis imaginé. Le style très burlesque, pas mon goût. Mais les participants sympa et ils se sont bien amusés.

En plus, mes images presque toutes râtées, la lumière n'étant pas assez pour l'appareil et bien sûr les participants tout le temps en mouvement. Pourtant, les mouvements étaient très intéressants, même si je n'ai pas aimé les bruits qu'ils faisaient et que j'apprécie nettement plus l'interprétation naturelle que celle exagérée.

Une des premières exercices, le machine de rythme, dont voilà une très courte vidéo.

Savez-vous qu'il est tenu par un français (je ne le savais pas jusque j'y suis arrivée), en plus, c'est le même groupe où ma collegue de Artist's way y allait depuis septembre.
Impro_0090
Autant que mes quelques vidéos courtes son "lisibles", les images qui paraissaient bien en petit ne valent rien hélas, non plus. C'est la vie...

Je ne suis pas sortie pour rien pourtant. En attendant le métro tout près de chez moi, je vois d'un coup un homme jouant avec son chien. Je souris, il pose pour moi.
Dog & owner (1)
Deux images dont je suis très contente finalement, surtout la deuxième: la voilà. Très bien pour le mois prochaine quand nous parlerons des animaux dans le groupe photo. Cette fois, c'est tenu de Japon. J'adore les possibilités internationales que la site Flickr, l'Internet en général offrent. Et les thèmes variées me poussant à aller au delà de mes habitudes. Quoique, j'ai trouvé déjà 60 photos des divers animaux prises depuis que je suis à Londres!

mercredi 25 février 2009

Avant mes 70 ans... déjà...

JeuxMiroir2_r1J'apprends, jour par jour. Je progresse, je fais mieux qu'avant.

Pourtant, des fois, une rencontre avec des anciennes écrits, lettres ou, comme hier soir, des photos prises il y a cinq ans, me donnent une grande joie.

Je n'étais pas si mauvais, auparavant, non plus!

Ci contre, les réflexions dans le miroir en sortant du parking centrale de la Défense, en juin 2004.

Les images retrouvées, sur un CD daté 'avant mon 70e anniversaire' témoignent non seulement de mon apprentissage, mais aussi de mes réussites. Hier, j'ai mise sur le Web tous mes Cerises, prises avant et après avoir trouvé l'image LE Image, qui est toujours sur mes murs. Qui signifiait pour moi alors, et encore aujourd'hui la vie familiale moderne.

J'étais alors assez fraîchement divorcée, seule. Je suis là, la cerise avec une branche en plus vide. Mais il y a des solitaires, des couples, des couples ayant déjà un enfant, comme c'était alors celui de mon fils. Mais aussi un cerise pourrissant tout la famille au milieu duquel il se trouve...
Cherries as our life
Lentement, je vais les mettre toutes sur le flickr, toutes les images prises avant 2005, quand j'ai découverte que je peux mettre sur le web ce que je fais. Certaines ne sont que des tests, des exercices, mais je me dis que même le tâtonnement peut être intéressante. Et de temps en temps, je découvre une image presque oubliée qui m'enchante.

Une rencontre avec mon passé me plongeant dans un instant qui était important, qui reste non seulement important mais "immortalisé" par la pellicule, par une image peut être non imprimé mais vivant, continuant à vivre un certaine temps encore. D'un coup, ayant un nouveau but, j'appréhende moins le futur.

En plus, je me prouve, à moi même: il y a eu une vie aussi avant mes 70 ans!

mardi 24 février 2009

Vraiment écouter

Greenwich rush hour-1Je viens de découvrir un nouveau livre, Impro Wisdom (Sagesse d'improvisation), écrite par Patricia Ryan Madson. Il m'a été donné (emprunté) par une des filles participant depuis le mois de Septembre à Artist's Way groupe que je rencontre depuis chaque lundi.

Que des bons conseils dans ce livre!

Je ne vais pas décrire ici, je ne le pourrais pas en tout cas, tous, mais je peux énumérer certains.
. Vas-y, fais le premier pas.
. Fais des erreurs.

. Soit tout à fait là, écoute et regarde avec maximum attention, tout à fait dans le moment sans que ton esprit pense pendant le temps de cette expérience à ce qui était arrivé ou à ce que tu voudrais faire ou dire ensuite.

Au lieu de réfléchir trop longuement, agir. Pendant qu'on a fait les premiers pas, où aller ou quoi créer arrivera. On apprend de nos erreurs, le tout est d'apprendre comment se relever et aller au delà ensuite. Déjà, ces deux ne sont pas si évidents qu'ils paraissent (Il y a plus de 12 conseils, un principal par chapître.)

Ne pas penser à ce qu'on voudrais dire ensuite, être là tout à fait c'est encore plus difficile.

Je mange. Au lieu de savourer les goûts, humer les odeurs, je pense à autre chose et d'un coup, mon petit déjeuner est fini. Je n'ai pas fait assez d'attention et l'odeur de pain grillé n'arrive jusque moi qu'ensuite, en retournant dans la cuisine pour déposer l'assiette, le saveur du café perdu dans mes pensés à autre choses.

Je suis à la réunion et ma collègue parle de son expérience. Aussitôt, je me dis en moi, mais je l'ai vécu différemment, et prépare un argument au lieu de continuer à l'écouter, non seulement ce qu'elle dit mais comment elle le dit et pourquoi elle le dit.

Hier, j'ai fait un effort particulier (la plupart de temps) à VRAIMENT écouter, être là au lieu de me réfugier dans ma tête, comme hélas, d'habitude. J'ai réussi ainsi à lui répondre, plus tard, avec quelque chose qui confirmait au lieu de contredire et nous avons connectés mieux. A la fin, elle m'a montré des photos de son appareil et cela m'a inspiré des autres que j'ai prise ensuite.

Cela paye d'écouter, vraiment!

Oui, ce n'est pas facile, puisque pratiquement tous, nous sommes habitués à préparer nos répliques, à laisser vagabonder nos esprits, pendant qu'un autre parle. Dire Oui, et, au lieu de Non, mais, paye pourtant. Ajouter à ce que l'autre a dit.

Oh, que des choses je dois encore apprendre! La vie est merveilleuse en me les offrant, les unes après les autres!

lundi 23 février 2009

Combien encore?

Cyclamens dans le soleil-3Les dernières jours de cyclamens de maman.

Dans le journal Times de dimanche "Sunday Times" il y a des statistiques, discutant la distance de l'espérance de vie diminuant entre hommes et femmes, surtout depuis que les hommes ont commencé à fumer moins.

Des cartes de l'Angleterre, tel qu'on trouve maintenant, selon des régions. En tout cas, ils varient de 79 à 82 ans an gros.

Quoi! J'aurais seulement 5 ans de plus à vivre?

J'étais bien secouée en le lisant ce matin. Si c'est vraiment seulement cinq ans, il faudra vraiment les bien utiliser. Aussi, comme cela dépend de la santé, mieux me soigner, en court, me soigner, ce que je ne m'en occupe guère.

Commencer à réfléchir plus sérieusement, que faire que pas faire, à quoi occuper le temps qui me reste.

Mais pour le moment, je dois partir, courir, envoyer une enveloppe, découvrir le Docklands (cartier des ports sur le Thames) où se trouve le lieu d'envoi.

Quand aurais-je le temps à réfléchir? Peut être, tout en faisant quelque chose!

dimanche 22 février 2009

Samedi spéciale

Dès le réveille, je me suis dit "c'est une journée spéciale aujourd'hui: mon fils et ma fille sont ensemble!" Comme il y a un Océan entre eux, ce n'arrive pas souvent, mais aussitôt que c'est possible, ils se rencontrent et s'entendent bien l'un avec l'autre.

Quelle bonheur pour une mère!

A 10 ans déjà photographe passionéePlus près de chez moi, j'ai eu le plaisir de passer presque toute la journée avec mes petits enfants de Londres, deux petits photographes devenant de plus en plus passionnées.

Nous sommes parties visiter une musée, mais "d'abord, montre nous les crocus et perce neiges dans ton cour!" et sur le chemin, nous nous sommes laissés guidés par nos instincts de photographes.

Mes petits-enfants on rencontrés un chat et l'ont mitraillé comme une grande vedette en tout les coutures, même sous la voiture et à la fin la poursuivant pendant qu'il grimpait sur l'arbre "pour attraper une oiseau, par pour se réfugier de nous!"

Under the firsMon petit fils ayant fait une longue vidéo, son appareil photo devenu pleine, nous sommes, après quelques photos des fleurs de printemps qu'ils ont admirés et prise dans ma cour, cachés sous les sapins les plupart, entrés chez moi pour faire place dans me mémoire de l'appareil.
Le temps de trouver que mon imprimante accepte leurs divers cartes, charger les images, manger ensemble en bonne entente et regarder que que chacun de nous a prises.

Mon petit fils surtout sur le chat et deux chiens rencontrés, mais aussi, avec son imagination fertile regardant vers haut sous les branches: un prison qui se ferme lentement au-dessus expliquait-il.
Ma petite fille aussi chats, mais allant ensuite tout près et prenant des merveilleuse image "macro" tout près des fleurs.
A un moment donné elle a posé l'appareil sur le sol pour plus de solidité mais aussi les montrer gigantesques relative à l'immeuble en face.

Et moi, prenant des images d'eux prenant des photos, autour du chat presque coincé entre eux, avec les chiens, mais aussi accroupis près des premières fleurs de printemps.
A travers leur yeux, ce qui nous entoure est devenu encore plus magique!

Vers la fin, épuisée, je me suis reposé un peu pendant qu'eux, ayant découverte mon bureau enfin net et des petits papiers avec lesquelles ils pouvait faire des enveloppes et dessiner dessus ont préparé des cadeau et dessins pour leur copains.

Après une semaine de pause, l'école recommence demain. "Combien vous êtes dans votre classe?" 16, nous 12, m'ont ils répondu. Ils ont du chance! Et bien sûr, leur parents ont bien choisi. Grace à cela entre autres, ma petite fille, arrivé seulement il y a quelques mois en Angleterre, a commencé à lire son premier livre en anglais! Et lui, à huit ans, écrit déjà des messages à ses copains en anglais.

Bientôt, ils me dépasseront, quelle bonheur!

samedi 21 février 2009

Université de troisième âge

U3A University of third age 2d-47Il y a tellement des activités possibles à Londres! Ce n'est pas facile à choisir.

Pour le moment, à part chaque lundi soir à Centre Londres pour mes réunions (depuis septembre dernier) de Artist's Way, qui a la longue j'ai l'impression me servent bien, m'aide à mieux voir et m'ouvrir et apercevoir et recevoir ce qui vient, j'ai décidé d'aller chaque vendredi à l'U3A: l'Université de troisième âge. Il ne coûte que 15 livres pour tout l'année!

J'ai apprise la dernière fois qu'on peut aller manger ensemble avant la conférence, non seulement c'est léger et bonne marché (moins de trois euros un plat complet), mais c'est une merveilleuse occasion à bavarder pendant une heure avec les autres.

Hier, j'ai eu une discussion intéressante avec ma voisine qui m'a recommandé de visiter une maison pas loin de Brick Lane meublé à des époques anciennes, mais aussi avec des senteurs et sons venant d'alors. "Interdit de parler! me dit la dame," en ajoutant: "je me suis assise et resté longtemps, seule, c'était fantastique tout ce qu'on a pu sentir et entendre, non seulement voir."

La conférence était musicale, un journaliste retraité de Guardian, journal populaire ici, amateur de musique, nous a parlé d'un critique de ce journal, qu'il admirait, nous donnant aussi des extraits de musique dont il avait parlé, extraits des interprétations datant aussi loin qu'avant ma naissance tout en racontant aussi de la vie du journaliste. Alas, en lisant.

Je me suis laissé emporter par la musique et la merveilleuses interprétations, la plupart de temps. J'ai décidé de donner un part un peu plus importante a la musique dans ma vie, elle est d'ailleurs pour le moment, presque inexistante.

J'ai prise quelques images, mais c'est surtout en sortant, vers quatre, que j'ai prise l'image que j'aime le plus, celle d'une dame de notre âge, arrivé à Londres d'un pays d'Afrique, assise près des gens de la vestiaire.
U3A University of third age (last pic)

Trois personnes enchantés que j'ai pris de l'image d'eux, non seulement ensemble, au début, mais ensuite un à un.

Pour certaines, l'Université parait une avancé, pour autres une souvenir "j'étais ici il y a 60 ans!", encore pour autres un recul: "je devrais enseigner et pas être étudiante". Bien sûr, on peut apprendre à tout âge des nouvelles choses et aussi rencontrer des gens de mon âge, parler, communiquer.
U3A University of third age 2d-36
En sortant, vers 4:40, il commençait à faire sombre. J'ai pris rapidement un bus, direct vers moi, mais rapidement il est tombé en embouteillage et il a même dû changé tout à fait de la route pour arriver près de chez moi. J'étais la seule passagère, pendant plus d'une heure!

J'ai profité de monter à l'étage du bus et prendre, à partir de la Gare de Greenwich pleine des photographies sur les gens et les immeuble de cette ville à l'heure de sortie de travail et lumière diminuant. Images que je n'ai pas encore mise hier soir sur l'Internet, mais j'étais enchantée du résultat - hier. On verra si l'enchantement restera encore demain.

Le printemps arrive! Il sera une autre plaisir encore de le traquer autour de moi.

vendredi 20 février 2009

J'ai de chance!

Non seulement j'ai eu de la chance quand je croyais que les points les plus bas de mon existence sont arrivés, qui m'ont projeté ailleurs et m'ont offerte une vie plus riche, mais j'ai aussi de la chance que certaines prévisions ne se sont pas avérés vraies.

Crossing slowlyJ'avais 55 ans quand à cause d'un accident de voiture, un de mes vertèbres a lâché et le docteur m'ayant examiné m'a dit: un a un ils continuer et bientôt vous aurez le dos tout rond. Vos os sont déjà poreux, comme ceux d'une femme de 75 ans!

J'ai bientôt l'âge dont il parlait, mais mon dos, malgré que de temps en temps je le sens, ne m'a plus lâché et mes os n'ont pas continué à se dételliorer. J'ai vraiment de la chance.

En pensant à ma vie et tout ce qui aurait pu arriver, je me rends compte encore plus quelle chance j'ai eu. J'ai survécu à 10 ans quand ma cousine n'en a pas, survécu à elle avec 65 ans déjà, j'ai quitté la Roumanie avant que cela devient encore plus affreux, j'ai réussi à faire plusieurs nouvelles vies ensuite, en rebondissant à chaque fois.

Que des choses passe dans ma tête en regardant cette dame au dos très courbée suivre avec application et difficulté, mais détermination, l'homme qui se tenait toujours à la même distance devant elle, jusqu'à ce qu'ils n'ont pas rencontré une voisine la connaissant. Mais elle aussi, malgré son dos et difficulté de marché a de la chance: n'étant pas tout seule dans le monde.

La verre est souvent pas vide, mieux vaut regarder ce qu'il est dedans et pas ce qu'il s'est déjà renversé.

jeudi 19 février 2009

Prendre parole en public

Très amusante, mais aussi instructive, la réunion de hier de Toastmaster's International à Lee, London. Un peu dur d'y arriver le soir, mais finalement nous l'avons trouvé!

At TM Lee London_0463J'ai demandé la permission des quelques uns pour les prendre pendant qu'ils parlaient, j'ai de quoi apprendre, autant de comment ils le disent que de ce qu'on dit. A la fin, je me suis rendu compte qu'on a oublié de me demander à parler et que cela me manquait.

J'étais deçu.

A la dernière minutes on a demandé à tous les "guests" ce qui, comme moi ne se sont pas inscrites, de dire leur opinion sur la réunion et ce qu'ils ont tiré.

At TM Lee London_0469J'en ai tiré pas mal, mais j'ai profité à raconter mon discurs, la fin de l'heure passé à parler aux étudiants, disant de mon experience Toast master et comment il faut bouger et gesticuler aussi.

J'ai fait encore une fois rire, en parlant aux Toastmasters sur mon discours sur les Toastmasters, en utilisant des gestes un peu "larges" et allant à gauche et droit".

Je suis partie avec le plaisir de la réaction que j'ai réussi à provoquer de l'audience, et la compréhension que je dois chercher à parler plus souvent en public. Quelle joie!

mercredi 18 février 2009

Commence!

London night around WaterlooCommence.

Où?

N'importe, au milieu, comme dans la vie. N'importe où.

Qu'il soit pour aller vers un rêve, une tâche craint, une problème à résoudre, ne t'arrête pas à la marge à la contempler. Saute dedans, ne reste pas dehors, les solutions arriveront.

Ce qui me recommande le livre que j'ai commencé hier sur "Improv"-isation. En fait, j'applique ceci depuis longtemps, et en tout cas chaque matin en venant vers mon blog. Ensuite, j'improvise. Je me laisse guider par le moment. L'instincte, ce qui est en moi, ce que je trouve dehors autre fois: une image, une phrase d'un autre.

C'est ainsi que j'ai aussi sauté sur l'occasion offerte par Sana d'écrire un article sur moi, sans savoir à quoi cela va mener. Ensuite, elle m'a demandé de lui permettre à prendre un vidéo de ce que je fais. D'abord, allant vers le Artist's Way, puis au marché Brick Lane en prenant photo des gens et l'environnement.

A quoi cela sert? je me demandais, je la demandais. A quoi cela sert?

Hier, elle est venu prendre des vidéos de moi à la maison. Ensuite, nous avons (surtout elle aidé ensuite par ma belle fille qui est arrivée aussi) peinées à transférer ces vidéos de son Macintosh sur mon PC. Physiquement, cela a marché: les mettre de disque qui est reconnu par l'un et l'autre, sauf que le système s'était révolté et ne voulais rendre que le son, pas l'image.

Finalement, d'un DVD produit avec la presque totalité des vidéos mises ensemble, les images ont aussi paru. Après qu'elles étaient parties, j'ai regardé les 15 minutes.

Moi au marché, demandant au gens et eux finalement ravies d'avoir été remarquées et photographiés. La plupart entre eux ne se rendant compte qu'entre temps ils étaient aussi prise en vidéo.

Ma réaction première: intéressante à me voir en action. Deuxième: affreux ce front ravagé. Et pourquoi j'ai dû laisser tomber mon sympa béret rose et montrer mes cheveux à quatre vents? Ensuite, je me suis dis: tiens! Elle me remercie, ravie! L'autre aussi reste enchanté. Qu'importe mon aspect, nous avons fait du bon travail.

A quoi cela sert, a quoi cela servira?

Ce matin je le sentais déjà. Il sera un excellent support à démontrer la photographie de rue, de marché, l'abordage des inconnus et leurs joies ou acceptation d'avoir été choisis, remarqués. Les différentes interactions. Le courage de s'exposer même en sachant pas parfait.

Plus j'y pense, plus je suis ravie de travail faite ensemble avec Sana. De mes réunions Artist's Way aussi, de la fille pour qui l'art est en expression corporelle qui m'a prêté le livre sur Improv. Je ne suis encore qu'à troisième chapitre, mais déjà j'adore la sagesse que j'y trouve.

Dis oui. J'ai dit oui à Sana quand elle m'a demandé à me filmer.
Soit là. Je viens chaque matin à mon bureau pour me mettre à écrire.
Aie un rituelle au début de ta journée, ton travail. J'ouvre le rideau.
Commence n'importe où. Oui, je fais cela depuis janvier 2005.
Je ne savais pas, jusque ce matin, que j'étais déjà un improvisateur!

mardi 17 février 2009

Improviser

Hall of the Royal festival hallHier soir, arrivant un peu en avance (comme d'habitude) au Royal festival Hall, je cherchais des répétitions pour mon groupe photo. Dans le hall d'entrée, des longues chaises, comme je ne crois qu'on peut trouver à la Salle Playel ou à l'Opéra de Paris.

J'ai d'abord prise les cinq fauteuils et ces jeunes femmes de dos, sans demander, puis sans beaucoup d'espoir, (ah oui, après tellement des oui, je doute encore souvent) je me suis placé devant elles et j'ai demandé si je peux les prendre en photo. "Yes!", aussitôt elles m'ont sourit avec sympathie.

Est-ce que c'est l'attitude que j'ai incitant plus souvent à Oui qu'à Non?

yes, you can!J'ai pris rapidement une deuxième, "One more, please!" avec zoom, pour avoir aussi non seulement leur position, intéressante, mais leurs visages souriants et sympathiques.

Bien sûr, ainsi on ne voit pas pourquoi j'ai pensé dès le début que cela fera une image intéressante. En fait, peut être le plus intéressante est la première, ou les autres que j'ai prise de très loin, montrant tous ces gens se déteindre avec ou sans une verre dans le main.

Night patterns (51)
Enfin, l'heure est arrivée, j'ai monté à notre rencontre habituelle, 'entrée bleu', et les autres sont arrivés. L'une des filles, m'a apporté un livre à lire si je veux à la maison, sur ce qu'elle est en train de faire depuis septembre: Improv.

Dans son cas, c'est de l'improvisation théâtrale, expression corporelle, mais la livre parle de toutes sortes de improvisations dans la vie et de son importance.

En lisant les premières deux chapitres, je viens de découvrir ce matin, que je suis moi aussi une improvisateur. J'improvise, non seulement les images que je prends à fur et à mesure que cela se présente, mais aussi l'écriture dans ce blog. Je prends une idée, une photo, une phrase de quelqu'un lu ou entendu, et je me lance.

Est-ce que c'est bien improviser?

Le livre dit oui. "Vivre dans le moment, faire attention à ce qui nous entoure, à ce que les autres disent et ce qui arrive pour y réagir et en tirer ce qu'on peut de positive." Dire "oui" au lieu de non et au lieu de tout planifier, laisser l'imprévu arriver et l'utiliser ou lieu de le craindre.
Night patterns (40)


Autres images prises hier soir "mouvement et motifs", devant la grande rue, un train passe. Dans la deuxième j'ai tâché de suivre le cycliste passant.

Oser. Vais-je oser d'aller une fois au moins à ce groupe pour les voir "improviser" ensemble - et qui sais, comme c'est mon désir secret, même, peut-être y participer?

lundi 16 février 2009

Quand on commence à regarder autour

Greenwich St Valentine Market-33Une fois qu'on a commencé, soit à regarder autour pour les signes d'automne, pour des reflets ou comme ce mois-ci des motifs, on les trouve partout!

Mais ces trois foulards utilisés si différemment, parlent des pleines d'autres choses aussi, et en plus, pour le St Valentine day (je les ai trouvé samedi sur le marché à Greenwich) ils donnent aussi des idées diverse de la féminité.

Il n'y a pas de raison à ne pas être ou jouer à être plus sexy ou au moins intéressante, en étant tout jeune, ma petite fille a déjà commencé à se faire des soucis d'ailleurs à s'habiller avec des couleurs qui vont ensemble, jusque l'âge bien avancé. Comme aussi d'aimer ou désirer d'être aimé.

Commencer certaines choses trop jeune, je ne crois pas que cela peut être bien, je suis persuadé qu'il nécessite une certaine maturité émotionnelle, non seulement pour la joie mais surtout à supporter des désillusions qui pourront venir. Et quoi qu'on pense, il n'y a pas l'âge qu'on cesse à en avoir envie d'être encore, de temps en temps, dans les bras de quelqu'un.

J'avais très peur à arriver dans mon retro journal à l'été 2004, n'ayant pas relu mon journal depuis cette époque, je ne me souvenais plus ce que j'avais écrit alors. Presque rien, à ce que je vois maintenant. Toute mon aventure arrivée après des longues années de sécheresse et solitude est contenu en quelques mots "les photos parlent d'eux même et disent, presque, tout l'histoire". Un jour, je vais m'y mettre et raconter davantage.

En tout cas, pour le moment, je suis de nouveau à la chasse des motifs autour de moi et pas du tout à celle d'un homme, mais si un jour je tombe dessus, bon, on verra. On n'est jamais trop vieille pour, comme j'ai lu quelque part: "point point point"! (Dot, dot, dot en anglais). Est-ce que dans une chanson de Mama mia?

dimanche 15 février 2009

St Valentine à Greenwich

Avec ma petite fille et ma belle fille, nous sommes allées vers midi nous balader au marché du Centre de Greenwich lors St Valentine: pas mal des artisans exposaient, et divers stands préparaient des plats des pays divers. Nous avons choisi paéla a la fin, ma petite fille une galette.

Pour moi, entre toutes que j'ai prise, cela parle les plus des amoureux: ils se complétent et ensemble projettent plus de lumière - même si on peux, comme vous le voyagez les séparer, comme dans le cas de ces bougies.
Greenwich St Valentine Market-72
Je viens ajouter les premières des images prises, les voilà.

samedi 14 février 2009

U3A

Marquis of Granby New CrossUniversité de Troisième Age, U3A, enfin j'ai réussi à les retrouver grâce à une discussion longue dans le train Londres Bridge - Blackheath il y a quelques jours.

Chaque vendredi ils mangent au réfectoire des profs, ceux qui veulent venir en avance, et à deux heure commence une conférence, ou la semaine prochaine par exemple de la musique. Ensuite, on peut prendre un thé ou café et discuter encore un peu.

Il y a pleine des groupes et activités différents des autres jours aussi, mais je n'ai pas eu encore le catalogue, je dois acquitter 15 livres pour l'année qui commence en Mars. Toutefois, je vais recevoir une invitation pour lundi prochaine, quand c'est une rencontre photo.

U3A Goldsmiths College (10)vgLa conférence hier, tenu très bien par un professeur de chimie à la retraite, nettement plus âgé que moi, était sur l'histoire et la préparation du cacao (et du chocolat), avec vers la fin un petit dégustation pour réfléchir ce qu'on y aime et pourquoi sur ce dernier. J'ai presque l'impression que je le sens encore dans ma bouche, pourtant j'ai prise seulement le plus petite morceau.

Je dois me méfier, le chocolat est "adictif" pour moi: quand j'en achète, je n'arrive pas à m'arrêter!

Le lieu de rencontre les vendredi est dans une ville proche, New Cross, bien sûr faisant partie de Grande Londres aussi, à la station Marquis de Grenville, je dois encore apprendre pourquoi ce nom prestigieux, mais le quartier n'a rien de spécial. Le Goldsmiths College est grand et le prochaine fois je saurais plus de son histoire aussi.
U3A Goldsmiths College
Après le conférence passionnante et intéressante, je me suis assise au cafétéria pour parler un peu avec quelques autres et j'ai pris quelques photos, surtout d'un homme avec sourcils blancs abondants étonnants. Le voilà.
U3A Goldsmiths College (2)dv

vendredi 13 février 2009

Pluie, neige, l'aube ou nuit

Anniversaire-16Est-ce que c'est un bon signe?

Depuis l'automne, ces cyclamens embellissent ma cuisine, en se sentant très bien dans la fenêtre, ouvrant des nouvelles et nouvelles bourgeons et fleurs.

J'ai pris leur images avec la pluie tombant dehors (ci contre) dans le soleil du matin levant, avec un fond de neige, il y a dix jours.

Comme les cyclamens étaient toujours les fleurs que j'offrais à ma mère, j'ai l'impression qu'elle m'a accompagné à Londres et les regarder, dès le matin et n'importe quand entrant dans la cuisine, me réchauffe le coeur.
DSC08447
Cette dernière, c'était une image qui c'était perdu parmi d'autres que j'avais pris de la neige autour de moi, avant oser sortir et ce matin elle est ressortie, découverte, couverte des "prix" divers flickr d'une nouvelle jeune "amie" venant puiser dans mes images.
Cyclamens at dawn-4
J'espère qu'elles vont encore durer, puisqu'elles ont une signification spéciale pour moi, en plus d'être très belles dans le rebord de la fenêtre.

J'ai acheté des jonquilles mercredi: elles se sont tout à fait ouvertes pour hier. Elles embellissent le logement, mais n'ont pas de signification spéciale, ne serait-ce me faire souvenir ceux qui de temps en temps pointaient leur nez dans mon petit jardin à Argenteuil.

Hier, l'inspection de six mois après que je suis arrivée ici, c'est très bien déroulé, "le propriétaire doit être ravi d'avoir un locataire comme vous!" m'a-t-il dit. Avant son passage, ma belle fille est arrivé et m'a aidé faire briller la cuisine, elle a une main magique! Et ses yeux ont vu plus tout autour que ceux d'inspecteur.

C'est aussi vrai, qu'avant qu'il fait le tour, nous avons bavardé: le contact est important. En plus, Irlandais d'origine, il a aimé la plaque Irlandaise que j'ai à côté de mon téléphone, acheté à mon incursion en Irlande, la dernière journée. D'ailleurs, je ne suis même pas sûre si je ne l'avais pas acheté en Ecosse, mais en tout cas, c'est devant mes yeux depuis "Quand vous descendez, qu'au moins des écailles n'entre pas dans votre dos" - quelque chose comme cela, pour moi signifiant, d'espérer que tout n'ira pas mal à la fois.
New bookshelf near workplace
Que c'est important, un main (et des yeux) aidant quand vous en avez besoin: quelle merveilleuse belle-fille venant tout à fait quand j'avais le plus besoin à mon aide. Me montant les étagères et fauteuil, me prenant avec elle pour faire des courses quand cela glissait dehors, me nettoyant un peu plus l'évier, surtout, me faisant sentir moins seule dans le monde!

Quelqu'un sur qui on peut compter!

jeudi 12 février 2009

Plus facile à détruir

Patterns-45Hélas, c'est tellement plus facile à détruire qu'à reconstruire! En seulement 5 semaines, j'ai regagné presque tous les trois kilos et quelques choses que j'ai perdu depuis que je suis en Angleterre, en six mois!

Trois kilos cela ne parait pas la mer à boire, mais c'était le travail jour à jour, semaine par semaine, mois par mois. C'était ma fierté d'avoir réussi et j'espérais encore fin décembre que j'arriverai bientôt au dessous 70!

Mon amie Stéphanie m'avait pourtant averti, une fois quand je me sentais dans les nuages de tout ce que j'avais accomplis dans mon travail : attention!
Patterns-46
Rien ne dure pas, j'allais dire "assez", mais le bonheur devrait être plus long et le malheur plus courte en réalité, enfin, s'il serait comme nous le voulons.

En tout cas, maintenant, que je suis retournée enfin à mes réunions Weight Watchers, je sais que j'en ai vraiment besoin, et aussi de recommencer à nager. Bric par bric, reconstruire ce que j'ai laissé glisser ces dernières temps.
Patterns
Au moins, dans une courte promenade, puisque je suis allée à pieds, j'ai prise énormément des images, cherchant des "patterns" répétitions, motifs urbains autour de moi. J'ai découverte même que souvent il y a des "pattern" (motifs, répétitions) dans les pattern, ici à l'intérieur d'un seul bric "simple".

J'ai trouvé plus des cent! J'ai ajouté déjà une trentaine entre eux que vous pouvez les faire défiler, juste pour vous donner des idée tout ce qu'on peut "voir" autour de soi quand on cherche et regard vraiment.

mercredi 11 février 2009

Journée importante, hier

young student photographersDifficile à expliquer, à exprimer, en quelques phrases, pourquoi la journée de hier été très importante dans ma vie, mais elle a été!

Non seulement parce que j'ai parlé une heure en anglais des photos et de flickr devant une quinzaine des jeunes de King's College au centre de Londres, photographes réunis dans le cadre d'un club photo créé depuis une année, et cela s'était si bien passé qu'au lieu d'une demi heure finalement, ce n'est qu'au bout d'une heure que nous avons émergé.

Le temps est passé très rapidement, autant pour moi que pour eux, et j'ai réussi à trouver un bon début et une bonne fin. Au début, j'ai rappelé, me servant de la série détective Quincy du télé, vu le jour avant, que nos différences (âge, langue materne, etc) sont moins importantes que ce qui nous ressemble (commencé photographie relativement récent, envie de communiquer, la passion de prendre des images, etc). A la fin, je leur ai raconté mon récent inscription au ToastMasters, le fait de dire "je vais apprendre à mieux parler bientôt" les a fait rire, tous.

Ce matin, j'ai eu déjà des échos de certains entre eux, autant dans mon blog anglais que dans la site photo. Oui, je suis convaincue qu'il y a pas mal des choses m'unissant à ces jeunes de 18 - 21 ans de Londres, et j'en ai déjà trouvé ce matin aussi d'autres.

Mais ma journée de hier, était remarquable, "inoubliable" pour une autre raison. L'article paru dans le quotidien roumain. Son contenu a signifié pour moi énormément.

Difficile à exprimer comment cela a donné une clôture, à ce qui m'était arrivé 50 ans auparavant dans la Roumanie communiste, quand mon effort soutenu de six ans d'études après travail avait été réduit à la poussière dans quelques heures, jours, semaines. En fait, une discussion de quelques minutes avec ce qui allait devenir plus tard la terreur de Roumanie pendant des très longues années et que j'ai tellement craint, que je n'osais même pas raconter le tout dans mon propre journal intime.

Je craignais pour ma vie.

J'ai continué à la craindre même vivant et travaillant en France, et même pendant que je passais, finalement, 18 ans plus tard mon diplôme de doctorat, études enfin terminés, même en retard.

Je racontais à très peu des gens ce qui c'était passé.

Même il y a vingt ans, après qu'on l'a tué après un procès très sommaire et pas sérieux, après que tous les télévisions nous montraient le couple tyran par terre, le craint ne m'a pas quitté tout à fait. C'est de ce crainte, je crois que je me suis débarassée finalement en lisant l'article publié dans le journal roumaine.

Je dois dire, que même en donnant l'interview, je ne me suis pas sentie tout à fait à l'aise, pourtant c'est un peu comme si maintenant, enfin, je me suis débarassé d'une fantôme qui pesait encore sur moi, "caché dans les placards" de la mémoire.

Non seulement j'ai survécu tout ce qu'elle m'a fait, fait faire par les autres, mais le même jour que l'article a été publié, je parle devant des jeunes étudiants à l'Université King's de Londres!

mardi 10 février 2009

Un article en roumaine

Ce matin, Google Alert me fait savoir que l'article dans le quotidien roumaine Cotidianul, a paru avec un, long article avec le nom "Julie70" mentionné dedans.

Malgré le titre exagéré, c'est comme cela qu'ils attirent des lecteurs, bon, rien à dire donc, l'article est très sympa et parcourt autant ma vie, mes relations avec Roumanie que sur mes activités photographique et blogs. J'espère que le photographe Eric Durand, dont deux images on été utilisés puisque trouvées sur ma site photo, m'excusera: je ne savais pas qu'elles seront publiés avec d'autres. Merci, Eric pour ton merveilleux travail!
Merci, Cosmin Popan!

Après m'avoir découverte sur la site photo Flickr, nous avons correspondu par email avec Cosmin Popan, plutôt que parler sur le téléphone comme il m'avait d'abord proposé. Il a ensuite lu un peu plus sur moi, en mettant des détails, positives d'ailleurs, que je ne lui avais pas mentionné.

Je suis enchantée ce matin avec l'article qu'il a écrit dans son journal roumain, et oui, son article montre aussi qu'il y a de la vie après 70 ans.

Et ce soir, je dois parler devant des étudiants de Londres, amateurs de photographie, dans une Université de centre. Parler assez longtemps et en anglais. Finalement, je sais comment je vais commencer, je l'ai prise d'une émission télé regarder hier pour me détendre, policier Quincy.

"Ce qui est différent et ce qui est similaire" se demandaient les détectives.

Ce qui est différente entre eux et moi, d'abord, bien sûr, l'âge et langue maternelle, déjà, puis ce qui est similaire? sûrement la passion pour la photographie, mais aussi l'envie de communiquer et rencontrer des autres, discuter. Il y en aura sûrement d'autres à découvrir.

On bon début, n'est-ce pas?

J'espère que aussitôt il fera "traverser le pont" et créera des liens avec eux. Un "nous" commun, comme j'ai l'impression d'avoir pu créer avec les lecteurs de ce blog.

lundi 9 février 2009

Toute comme avec moi

Brick lane Sunday market-64En se baladant hier avec Sana dans le marché Brick Lane d'Est de Londres, près lequel elle habite, nous avons rencontré cette jeune femme rayonnante.

"C'est moi qui a fait toutes ces vêtements" nous a-t-elle dit.

Nous nous sommes arrêtés à discuter avec elle, se disant d'Argentine, mais en fait, elle avait déjà, même si elle ne le paraissait pas 38 ans et moitié de sa vie, elle a vécu a Londres. "Je ne suis pas devenue anglaise pour autant" me dit-elle, mais elle parlait si bien la langue!

En continuant à parler, elle nous dit de ses projets et puis, avec un soupir "ce n'est qu'avec les hommes que je ne réussis pas! Ils m'admirent pour tout ce que je fais (et comment elle est aussi sûrement, je me suis dit), et avec le temps, ils commencent à en être jaloux. Ils veulent que je m'occupe beaucoup plus d'eux, je reste plus à la maison, et ne fais plus pour ce qu'ils m'ont admiré au début."
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Ah, que je connais ce topo-là! C'est tout à fait ce qui m'est arrivé avec mes deux maris, au moins! Admirer, respecter, vouloir. Puis le vouloir que pour soi et surtout le mettre en bas pour le tenir à sa disposition. Où était partie l'admiration de début? Le respect?

Brick lane Sunday market-183J'aurais pu parler davantage, mais peut être je me suis enfuis aussi pour ne pas penser plus. J'ai dit quelques mots "ah, je connais ceci", puis j'ai laissé Sana continuer à bavarder et je suis allée prendre des photo dehors, m'aérer.

Dehors, Sana me demande comment je choisis mes thèmes chaque matin: ils viennent vers moi, s'imposent: Comme ce matin.

Nous avons rencontré pleines des gens sympathiques et nous aurions pu nous arrêter parler davantage à chaque fois. Surtout avant midi, il n'y avaient encore pas trop des clients et l'accueil avait été très bonne à chaque fois.

J'ai parlé, pris des photos et Sana nous prenait discrètement en vidéo de tout, entre autres aussi de ce boulanger de Calais arrivé à Londres, rencontré dans un restaurant où finalement nous n'avons pas mangé.
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Finalement, elle m'a fait le cadeau de me montrer le coin où elle passe souvent ses soirées, même des nuits: "maintenant, on danse tout seule, pas besoin de partenaire! Et puis, il y a tellement des gens prêtes à parler!" m'a raconté Sana.

Le temps s'est enfouit sans qu'on se rends compte.

Des heures très riches, je suis revenue épuisée. Ma tête surtout, tournait de tous ces rencontres, couleurs, sons, images.

Ce matin, je me rends un peu compte aussi de tout ce que j'ai ressentie.